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des floraisons ab o ndantes : A. oyanopbylla, cu ltrifo rm is, linifolia, lu
nata, melanoxylon, m yrtifolia, etc. P a rm i les épillés, citons les A.
lin e a ris, longlfolia, glaucescens, vertioillata, etc. P a rm i ceux à feuilles
pennées : A. botrycephala, cordifolia, n ig ric an s, pulohella, etc.
A u p oint de vue de Tindustrie, les Acacias ne so n t pas m oins in té re
ssants. Diverses espèces n o u s d o n n en t les gommes que to u t le
monde connaît (gomme a rab iq u e, gomme du Sénégal).; u n e au tre
fo u rn it le Cachou. D’au tre s on t des bois colorés, fort re ch e rch é s pa r
la m en uiserie et réb én isterio . Tous so n t trè s rich e s en tan n in . M. Ch.
Naudin a p u b lié une étude su r les Acacias au stralien s, dont l’écorce
est employée p o u r le tannage des cuirs, su r l'im p o rtan c e de oetto p roduction
en Au stra lie et su r r in té r é t q u ’il y au ra it de cu ltiv er en g ran d
certaines espèces en Alg é rie , où le c limat offre les p lu s gran d es analogies
avec celui de la Nouvelle-Hollande. 11 cite, comme espèces
préférables à ce p o in t de vue, les A. py cn an th a, deourrens et dealbata.
C u l t u r e . — Les Acacias do l’A u s tra lie sont des plan te s de serre,
froide ou d'o ran g erie p en d an t l’h iv e r; ceux des contrées p lu s chaudes
d em an d en t la serre tempérée et exigent la te rre de b ru y è re , au moins
quand ils so n t jeunes. P o u r av o ir des p lan ts do petites d imensions
p o u r la cu ltu re en pots, il faut les o b ten ir p a r la b o u tu re ou la m a rcotte,
les sujets de semis p re n an t des p ro p o rtio n s tro p g ran d es et
re s tan t p lu s lo ngtemps à fleu rir; c’est p a r le b o u tu rag e que l’A. ro tu n -
difolia su rto u t forme de fort jolis a rb u stes. Le b o u tu rag e doit se faire
avec du bois domi-aoùté; les b o u tu re s so n t longues à p re n d re racines,
et il faut p re n d re des précau tio n s contre la p o u rritu re . Le m arcottage
offre aussi ses em b a rra s ; il nécessite so uvent la stran g u la tio n ou les
incisions p o u r p ro v o q u e r Témission des racines.
Nous te rm in o n s ce que n o u s v enons de dire su r le genre Acacia p a r
une note que n o u s tro u v o n s dans le J o u rn a l o f h o r ticu ltu re , pa r
M. R. Hogg. Elle m o n tre que ce genre est en faveur en A n g le te rre et
que n os v oisins savent en tir e r g ran d p a rti.
P a rm i les Acacias, les u n s p o u ssen t d ro it et peu v en t être av an tag eu sement
u tilisé s p o u r o rn e r les p ilie rs des serres, à la fin de l’h iv e r et
au p rem ie r p rin tem p s. Dans ce b u t, la m eilleu re espèce est p eut-être le
Rioeana, avec ses grêles et gracieuses pousses inclinées en Saule pleur
e u r; ses longs épis de fleurs jau n e p aie, solita ires le long des rameaux,
so n t très d istin g u é s et tran c h en t b ien avec le feuillage.
On a encore p o u r cet usage les A. oleifolia elegans, longifolia m agni-
floa, ju n ip e rin a , pubesoens et dealbata.
Ceux à feuilles p ennées on t le défaut de fe rm e r leu r feuillage dans
Tobsourité et re n d en t m oins de services à cet égard.
P o u r la cu ltu re en pots, beaucoup d ’espèces so n t excellentes. P o u r
élever de belles p y ramides, on p e u t leu r d o n n e r des caisses, comme
aussi on p eu t leu r d o n n e r des formes p lu s re stre in te s, au moyen de la
taille qui doit se faire p lu s o p p o rtu n ém en t a p rès la floraison. L’A. pul-
ehella en est u n exemple; on p e u t en faire de très jolis a rb u ste s de
7.5 centimè tre s à 1 m ètre et qui se cou v ren t de fleurs.
Vers le mois de ju in , on so rt les pots dans le ja rd in et on lës expose
en plein soleil, avee la seule pré cau tio n de les g a ra n tir contre les
coups de v ents et de les se rin g u e r p o u r les p ré se rv e r de l’araignée
rouge. Ils n ’a im en t pas l’eau stagnante qui fermente et fait p o u rir les
racines; les A. oleifolia et Drum m ondii so n t de ceux qui so n t les
plus délicats à cet égard.
Les m eilleu res espèces p o u r la cu ltu re en po t sont ;
A. c o r d a t a , trè s d istin c t et g ra cieu x p a r ses pousses grêles, légèrement
b u isso n n an tes, b ien g a rn ie s de son p e tit feuillage et de fleurs
d’un blanc crème.
A. p u l o h e l l a , un des p lu s be au x et des p lu s floribonds, avec des
fleurs b rilla n te s et o d o riférantes et un p o rt étalé.
A. v e r t ic il l a t a , de h au te taille et d ’u n p o rt en colonne ; ses fleurs,
odoriféran te s et d ’u n jaune soufre, co n tra sten t avec son feuillage d ’un
ve rt sombre.
A. D r u m m o n d i i , c ertain em en t u n des m eilleu rs avec ses longs épis
gracieu sem en t inclinés.
A. a r m a t a , qui a tte in t 2-3 mètres et forme de trè s belles py ramid es
avec ses ram e au x a rq u é s et ses têtes solitaires. Il est très joli en mars-
avril, et Ton p eu t facilement, p a r le forçage, av an c er la floraison en
décembre.
A. DIFFUSA, a tte ig n a n t u n m è tre ; il p ro d u it en abondance des fleurs
globuleuses, solita ires ou le p lu s so uvent géminées su r ses pousses
diffusément prooombantes.
A. GRANDIS, qui n ’est c ertain em en t q u ’une variété de Toleifolia, mais
plus vig o u reu x , car il a tte in t 3-4 mètres, fo rm an t de trè s belles p y ra mides
b ien fleuries de fév rie r à mai.
A. l o n g i f o l ia m a g n if ic a , bonne plan te dressée, à feuilles linéaires-
lancéolées, p o rta n t à pro fu sio n des épis lâches p en d an t les mois du
p rin tem p s. Il s’élève à 3-4 m ètres, mais p e u t facilement être ramené à
2 mètres p a r une taille raisonnée.
On sa it que la m u ltip lio a tio n se fait p a r le semis et p a r le bouturage.
Re lativement au semis, il est des espèces, comme les A. lophantha,
grandis, dealbata, qui fo n t des p lantes décoratives au b o u t d ’une
année. Il faut p o u r cela les sem er en fév rie r et les tran sp la n te r en ju in
dans u n sol riche.
P o u r le b o u tu rag e , les ram e au x demi-aoûté et p o u rv u s d’un talon
p ro d u isen t vite de b onnes ra c in e s p en d an t Tété, lo rsq u ’on le fait dans
des pots b ien d rainés, rem p lis aux tro is q u a rts de te rre de b ru y è re et
de sable mélangés p a r moitié.
La cochenille b lanche est le p lu s g ran d ennemi des Acacias ; le
m eilleu r remède est de les b ro ss e r avec de Talcool, dans toutes les
pa rties affectées et de les laisser dehors à l’au tom ne sous l’action b ienfaisante
des pluies.
Vu le g ran d n om b re des espèces d’Acacias que n o u s allons décrire,
nous les div isero n s en q u a tre groupes.
Mais n o u s ferons d ’ab o rd o b se rv e r que, dans le langage vulgaire.