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façon de la Réglisse. Dans ces de rn ie rs temps la presse horticole a
appelé l'atten tio n s u r cotte plante à u n au tre p o in t de vue : Cet a rb u ste
se rait pro p h é tiq u e p o u r le temps ; la p osition de ses folioles ot même
des ram u les in d iq u e ra it p lu sieu rs jo u rs à l’avancG les ch an gements do
temps.
Il est à rem a rq u e r que ce phénomène b a rom é triq u e est a ttrib u é ,
dans la presse horticole, p a r les u n s à u n A b ru s p e reg rin u s, pa r les
au tre s à l’A. p re ca to riu s. Toutes nos reclierohes dans les au to u rs n ’ont
pas abouti à n o u s faire connaître u n A. p e reg rin u s différent de TA. pro-
catorius. L. Baker, dans la flore dos Seyoliolles, ne décrit ijue doux espèces
: l’A . p re ca to r iu s , L. et l’A . pulchellus. W a ll. Co d e rn ie r, qui a le
même port, les mêmes fleurs et les mêmes gra in e s que le prem ier,
n ’en diffère que p a r ses folioles m oins n om breuses, pa r ses gousses
p lu s allongées et re n fe rm an t 7-9 g raines, au lieu de 4-6.
ABSINTHE. — '\foir A r tem is ia A b s in th ium . L.
ABSINTHE ROMAINE. — Voir A r tem is ia Pontica. L.
ABÜTA. Barrer.
Nom donné à ces plan te s p a r les Garipons, à Cayenne. -—P e tit genre
de la famille dos Ménispermacées, comp ren an t des a rb ris se au x g rim pants,
à feuilles a lte rn e s et pe rsistan tes. F leu rs dioïques, petites et
d ép ourvues de corolles ; les mâles en paniculos rameu se s ; les femelles
en grappes à 3 ovaires devenant des drupes. Ces p lantes so n t to u te s
o rig in a ires de l’Am é riq u e tropicale.
A. rufesoens. A ubl. — A bouta ro u ssâ tre . Syn. : A . scandens. Barr.
— A rb riss e a u à tiges ang u leu se s et to rtu eu se s, p o rta n t de longs
ram e au x sarm en teu x . Feuilles lo n g u em en t pétiolées, g ran d es, épaisses,
en tiè re s ot en coeur, v e rte s et glab re s en dessus, tomenteuses-cen-
drées en dessous. F leu rs femelles en grappes axillaires, portées su r
des pédoncules velus. F ru it form an t tro is coques ovoïdes et velues,
ren fe rm an t une amande à a lb um en rum in é .
Cette plante n ’est cultivée que dans quelques ja rd in s b o tan iq u e s, à
Cause de Tintérêt médicinal qui s’y attache. On la tie n t en serre
chaude, dans u n mélange de te rre franche et de te rre de b ru y è re
sableuse. La m u ltip lic atio n se fait facilement de b o u tu re s que Ton
tie n t sous cloche, en te rre sableuse.
Nous ex trayons de la Flore de la Guyane, p a r Au b la t, les passages
su iv an ts :
L’A b u ta rufesoens p ro d u it de longs sa rm en ts qui s’a p p u ien t su r
les troncs des a rb re s voisins, dont il dépasse les têtes. Les créoles et
les h a b ita n ts de Cayenne se se rv en t de ces sa rm en ts et en p ré p a re n t
u n e tisane p o u r g u é rir les o b stru c tio n s d u foie au xquelles ils so n t
sujets. Ils l’ap p ellen t P a re ira -b rav a blanc, et c’est sous ce n om q u ’il
est importé en Europe, où on l’emploie p o u r d éb arra sse r les re in s et
la vessie. On tro u v e dans les mêmes lieux une va rié té de cet arbuste
dont les jeunes bran ch e s et le dessous dos feuilles so n t couverts d ’un
duvet ro u ssâtre ; Técoroe e s t b ru n e et le bois rougeâtre. On l’appelle
P a re ira -b rav a ro u g e ; il a les mêmes propriétés.
Les au teu rs p lu s ré cents no so n t pas d ’accord su r l’espèce à laquelle
on doit ra p p o rte r le Pa re ira -b rav a ; les u n s le rap p o rten t au Gissam-
pelos P a re ira L., d ’au tre s au G. Caapebak. Nous ne nous chargeons
pas d ’é lucider la question.
ABÜTILON. Gærtn. — Voir Sida. Cav.
ACACIA. WiLLD.
Du grec ahê, pomto, ou aliazo, p o in tu , a llusion aux épines dont
beaucoup d’espèces do ce genre so n t armées. — A rb re s ou a rb ris se au x
a feuillage sin g u lie r; tan tô t penné, d’aspect g ra cieu x et très lé g e r;
tan tô t ré d u it au pétiole élargi-comprimé et q u ’on désigne sous le noni
de phyllode. F leu rs en épis ou en têtes, solitaires au x aisselles de?
fouilles ou en grappes ou en panicules, le p lu s so u v en t jaunes, plus
ra rem en t blanohes ou p u rp u rin e s . Calice tu rb in é , â 4-5 dents. Corolle
fiypogyne, on en to n n o ir ou en cloche, à 4-5 d ivisions égales. Etamines
dix ou plu s, saillantes, insérées tan tô t su r le fond de la corolle, tan tô t
su r le su p p o rt de l’ovaire. Gousse sèche, b iv a lv e ; à p lu sieu rs graines
ovalos-oblongues.
Ce g enre, de la famille des Mimosées, comp ren d p rè s de cinq cents
espèces, rép a rtie s dans toutes les p a rties du m o n d e , mais su rto u t dans
les diverses rég io n s de l’Au stra lie et de la Tasmanie. Dans les cultures,
une centaine d ’espèces ont joui, il y a tren te à cin q u an te ans,
d’une certaine vogue b ien méritée. A u jo u rd ’h u i, il y a peu d’établissements
qui po ssèd en t de g ran d es collections de ce beau genre. Elles
se so n t réfugiées dans les ja rd in s b o taniques, où on les conserve et où
elles fleurissent très b ien en serre froide, malgré l’en ta ssem en t au q u el
elles so n t condamnées. Le Ja rd in botan iq u e de Lyon possède une
collection assez n om b reu se que nous voyons depuis u n demi-siècle.
Un c ertain n om b re d ’espèces so n t cultivées en pleine te rre s u r le
littoral m éd iterran éen , où elles font l’o rn em en t des villas dès le pre m
ie r rév eil de la végétation. C’est de la région d u soleil que, dès le
mois de jan v ie r, on expédie v e rs les g ran d es villes des q u an tités
considérables de ram e au x fleuris, sous le n om de Mimosas; ils e n tre n t
dans la composition do to u s les b ouquets, d o n t ils so n t l’o rn em en t,
pa r leu r vive couleur jaune et leu r p a rfum délicat. C’est TA. dealbata
qui débute, comme le p lu s précoce et le p lu s ru stiq u e , avec son g ra cieux
feuillage et ses panicules de billes d ’or. A u dealbata suooèdent .
les cu ltrifo rm is, deoipiens, etc.; au n om b re des d e rn ie rs b rille su rto
u t TA. retinodes. Ceux à capitules so lita ires ou géminés comptent
de jolies espèces et de ch arm an ts a rb u ste s lo rsq u ’ils so n t b ien
cu ltiv és en vase : A. alata, armata, deoipiens, ju n ip e rin a , ro tu n d i-
folia. Ceux en capitules disposés en grap p es ou en panicules d o n n en t