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ÆGIPHILA grandiflora. H o o k . — Voir Clerodendron grandiflorus.
S c h a u e r .
Æ6LE. CoRR.
Du grec alglê, Eglée, une des Hespérides (Mythologie).
F am ille des Aurantiaoées. — F leu rs h e rm ap h ro d ite s. Galice monosépale,
à 4-5 dents. Corolle à 4-5 pétales, h y pogynes, étalés. Etamines
30-40, à filets étalés et libres, à an tlière s mucronées. Ovaire à 8-15 loges
multi-ovulées. F ru it en baie, à écorce d ure, à 8-5 loges polyspermes,
à stigmate p resque sessile. Graines plongées en tre de grandes cellules
ju teuses, à l’in star des oranges. Arbrisseau x p o u rv u s de longues
épines simples ; à feuilles trifoliolées p lu s ou m oins persistantes.
Ce genre, o rig in a ire de .l’Asie, renferme 2 ou 3 espèces dont les
fru its ressem b len t à des oranges p a r la co u leu r et la forme. Ces fruits
sont très od o ran ts ; leu r pulpe est ap éritive et leu r écorce astringente,
11 leu r faut une te rre franche et fertile, on se rre ou en pleine terre,
su iv an t l'es])0ce. On les multiplie p a r le semis ou pa r liouturcs de
ram e au x aoûtés, à chaud, dans du sable et sous oloolie.
Æ. Marmelos. G o r r . — Eglée U a rm e l. — Syn. : Cratoeoa Marínelos.
L. ; Cratoeva religiosa. A insl. — A rb riss e a u de 2-3 mètres, buissonneux,
to u jo u rs v e rt, armé d ’épines simples parfois géminées. Feuilles
a 3 folioles lancéolées ou ovales-lanoéolées, term in ée s en pointe
obtuse, irrég u liè rem e n t crénelées, la moyenne pétiolulée et plus
grande que les latérales. Fleu rs blanohes teintées de rougeâtre, odorantes,
disposées en panicules term in ales feuillées. F ru it gros, sphérique,
à périoarjie très d u r et presijue lisse ; à joulpe d ’un arome très
agréable, co n ten an t une grande q u an tité d’un g lu ten trè s tenace.
Originaire du Bengale, cet a rb ris seau est d ’une croissance lente ; son
l)0 is très d u r, d ’un g ra in fin, est jau n e comme celui du citronnier.
Ses fruits, dans l’Inde, se rv en t à faire des marmelades et à fo u rn ir une
liq u e u r qui se p rép a re en les m e ttan t confire à l’eau-de-vie. On les
emploie aussi comme a strin g e n t én erg iq u e contre la dysenterie.
Enfin son péricarpe fo u rn it p a r ex tra it u n p arfum très usité à Ceylan.
Le Marmel se cultive en b onne serre tempérée avec une bonne
ventilation, des a rro sag e s fréq u en ts, une atm o sp h è re hum id e , dans
uu sol rich e et p a rfa item en t d rainé ; on lui associe dans cette cultu
re ; la Pom m e d ’élép h an t (Peronia e lep h an tum ), la Pomme rose
(Jambosa australis), le Ghérimolier (Anona Gherimolia), le Momhin
(Spondias lutea), le Lee-Gliee des Chinois (E u p h o ria Litchi,) etc. La
m u ltip lic atio n se fa it p a r b o u tu re s b ien aoûtées et qui s ’enracinent
rap id em en t dans le sable, sous cloche, à la chaleur. Elle se fait aussi
p a r le semis qui ré u s s it trè s bien même à l’a ir libre ; mais les jeunes
p lan ts fondent et d isp a raissen t à l’approche de l’h iv er. P o u r réussir, il
faut mettre les jeunes semis sous châssis et les y m a in ten ir pendant
3 ou 4 ans.
Æ. sepiaria. — Eglée de haies. — Syn. : Citrus californica. H ort. ;
C. trifolia. T hunb. ; C. trifo lia ta L. ; C. trip te ra . H ort. ; Pseudoegle
sepiaria. Miq. — A rb riss eau de 2 à 3 mètres, diffus et b u isso n n e u x ; à
rameaux ro b u ste s, anguleux-aplatis, m u n is d’épines grosses, longues
et piquantes. Feuilles caduques, pe rsistan tes su r les ram e au x vig o u -
reu:; ju sq u ’aux grandes gelées; à pétiole a ilé ; à 3 folioles jiresque
117. Ægle sep ia ria .
égales, sessiles, elliptiques, o rd in a irem en t dentelées au p o u rto u r et
arrondies-rétuses au sommet. Pleu rs blanohes, odorantes, larges, solitaires
aux aisselles des feuilles. F ru its odorants, de la g ro ss eu r d’une
petite orange, d ’ab o rd u n peu tu rb in é s, p u is sjahériques, d ’abord
.très raboteux-bosselé et mamelonnés au sommet, puis, en p ren an t
la teinte jaune orange, d ev en an t p lu s lisses.
Cet in té ressan t a rb ris se au est très ru stiq u e , a y an t su pporté à Lyon
les hivers les p lu s rudes. Il est bifère, mais les fru its de seconde
époque re sten t v e rts et tom b en t aux p rem ière s gelées, av an t d ’avoir
acquis leu r complet développement.
l ’h o r t . d e l a FR A NC E 18
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