
A. bombyoinus. R. Bh. — Barbon B om b y x , — Ghainnes de 30 à
80 cent., robustes, à 3 noeuds au-dessous de l ’infloresoenee. Feuillos
étro item en t linéaires, 2-3 fois p lu s courtes que le chaume, planes,
glaucescentes, sc ab re s; à ligule glabre, oblongue, à gaine glabre ou
velue. Panioule linéaire-oblongue, dense, g arnie de soies argentées,
longue de 5 a 15 c en t.; à épillets h e rm ap h ro d ite s m u tiq u e s ou m u n is
d’une longue arôte. — Nouvelle-Hollande.
Cette p lante vivaoe exhale une od eu r légère, mais suav e ; elle forme
une jolie touffe qui fleurit on octobre-novembre.
A. citratus. DG. — Voir A. S choe n a n th u s. L.
A. citriodorus. D e s f . — Voir ri. Nard u s. L.
A. festuooides. Sm. — Voir ri. sq u a rro su s. L.
A. furoatus. M u h l . — Voir ri. prov in cia lis. L a m k . var.
A. Gerardi. V it m . — Voir ri. provincialis. L a m k .
A. giganteus. H ö c h s t . — Y oïv A .,S c hoe n a n tu s . L .
A. Gryllus. L . — Ba rb o n Grillon. — Syn. : A p lu d a Gryllus. R e s l . -
Chaumes de 60 à 80 c e n t, assez fermes, à noeu d s jau n â tre s. Peuilles
linéaires, étroites, d u res, ru d e s su r les b ords, les in férieu re s presque
soyeuses. Panicule étroite, larg e ; à épillets tern é s, p o rtés su r des
pédonoules allongés. Glumes en tourées à la base d ’une touffe de poils
jaunes et b rilla n ts . Arêtes longues, coudées et tortillées. — Région
m éditerran éen n e et ju sq u ’à Lyon.
Cette p lante vivace p rospère en plein a ir en te rra in sec et p ie rreu x ;
ses panicules, sin g u liè re s p a r leu r forme et leu r couleur, diversifient
les bo u q u e ts perpétuels.
A. Isohæmum. L. — Barbon pied-de-poule, Chiendent à vergettes. —
Chaumes grêles, raides, h a u ts de 50 à 60 cent., p a rta n t d ’une souche
traçante et à racines très rigides. Feuilles poilues. E p is 6-10, dressés,
sub-digités, à pédonoules v e lu s ; à épillets géminés, p o u rp rés , l’un
d ’e u x 'h e rm a p h ro d ite et p o u rv u d ’une arête. Glumes p oilues au sommet
et à la base. — T erra in s secs ot sableux, en Algérie et ju sq u ’à
Lyon.
Les ra cines de cette plante vivaoe se rv en t, dit-on, à fab riq u e r les
brosses dites de chiendent.
A. Martini. R o x b . — Voir ri. S choen a n th u s. L.
A, murioatus. R e t z . Voir ri. sq u a rro su s. L.
A. Nardus. L. — Ba rb o n Na rd . — Syn. : ri. c ltrio d o n is. D e s f . —
Chaumes de h a u te u r très variable su iv a n t les h a b ita ts de la plante.
Feu ille s allongées, rigide.?, vertes, larges de 12 à 15 millim., glauques
en dossous et su r les gaines. Panicule v a riable, longue do 80 oent.
dans ce q u ’on p o u rra it appeler le type, un peu lâche, très ramifiée
et m u ltiflo re ; à épillets panachés de v e rt et de fauve. — Geylan.
Toute la plan te exhale une suave odeur citronnée. A Ceylan, on la
cultive, sous le nom do P a n g ir i-M a n a , p o u r en tirer, p a r distillation,
une h u ile qui a cours dans le commerce sous le nom Y Huile d ’e>
Citronnelle.
A. p r o v i n c i a l i s . — Ytazêon de Provence. — Syn. : ri. Gerardi. Y itu .
— Chaumes de 30 à 50 cent., grêles, raides, très lisses, so uvent p ru inées
sous les noeuds. Peuilles très glabres, linéaire,s-lancéolées, en
pointe aigüe au sommet, aussi longues que les chaumes, planes
rigides, d ’un v e rt gai, très scabres su r les b o rd s ; ligule très Courte; à
gaine g labre. Pan icule composée do 2-8 bran ch e s étalées, digitées ’et
alte rn e s su r le ra ch is. Epillets verts, p a raiss an t sessiles dans une
touffe de poils. — Montagnes de la Proveifce.
Les panicules en tren t dans la composition des b ouquets perpétuels.
A. provinc, furoatus. — Syn. : ri. fu r c a tu s . M u h l . — Feuilles à gaine
u n peu velue. Epillets év id em men t pédicellés, g labres à la base. —
G’est la forme américaine qui croit en Floride, au Texas.
A. Schoenanthus. L . Barb o n Choin. — Syn. : r i . giganteus. H ö c h s t . ;
ri. M a rtin i. R oxb. - Chaume de 1 m. 50. Feuilles dilatées-arrondies à
la base, et, de là, s’a ttén u an t ju sq u ’au sommet, très glabres, scabres
seu lem en t su r les bords, molles, g lauques et p ru in eu s e s on dessous.
Pan icu le p a rta n t do b ractées 3 fois p lu s longues que le pédoncule,
lin é a ire ou ovale-oblongue, so uvent in te rrom p u e à la base, le plus
souvent dense, à ramille s dressées, trè s glabres et inégales. Epillets
h e rm ap h ro d ite s à g lumes émarginées et ailées. — Bengale et Afrique
tropicale.
Toute la plante exhale une odeur citronnée très agréable.
A. squarrosus. L. — B a rb o n rude, Vétiver. — Syn. : ri. festucoides.
S'Yi.', A. m u r lc a tu s . R e t z . ; A n a th e rum m u r ic a tum . P. B e a u v . ; Veti-
ver ia odorata. Virey. — Rhizome épais, à ra cin es épaisses, lo to u t
odorant. Chaumes de 2 mètres, épais de 1 cent, à la hase. Feuilles
longues de 40 à 90 cent., larges de 4 à 10, glabres, b lan ch â tre s en desso
u s; à ligule p resque n u lle ; à gaine trè s g labre. Panioule de 20 à
30 cent., formée do 8 à 12 vertioilles, les inférieu rs étalés. — Indes
orientales, Geylan, Brésil.
Cette plante, importée à Hyères, a passé p lu s de dix ans sans souffrir,
mais aussi sans m o n tre r ses panicules, formant des touffes de plus
de 1 mètre et d o n n an t des rhizom es aussi parfumés que ceux importés
de l’Inde ou des A n tille s.
Le Vétiver est employé en p a rfum e rie 'p o u r d onner au linge une
odeur agréable et aussi p o u r en éloigner les insectes. G’est p o u r ce
p ro d u it que la plante est trè s cultivée dans l’Inde. Chez n o u s, on la
L ’H O R T . D E LA. FRANGE q q