
que l’au tre , l’inférieu re so uvent éperonnée. Ovaire bilooulaire, à loges
biovulées. Capsule à 2 loges et 4 g raines, à déhiscence loculicide.
Herbes ou a rb u ste s de l’Asie et de l’Afrique tropicales. On les cultive
en serre chaude ou tempérée, dans u n sol b ien drainé, et composé de
te rre franche et de te rre de b ru y è re sableuse. Elles deman d en t beaucoup
de chaleu r et d ’h um id ité p o u r fleu rir ah o n d am m en t. La multiplication
se fait p a r b o u tu re s au printomiis, à chaud, en te rre sableuse.
A. cydoniæfolia. N é e s . — A rb riss e a u dressé, ascendant ; à rameaux
o b tu sém en t tétrag o n e s, renflés aux noe u d s , a llo n g é s, divariqués.
Feuilles opposées, co u rtemen t pétiolées, ovales-elliptiques, entières et
pubescentes. Pédoncules courts, biflores à l’aisselle des feuilles. Fleurs
très grandes, dressées. Galice duveteux, pro fo n d ém en t fendus, à
segm en ts égaux, enviro n n é de p lu sieu rs bractéoles ovales et plus
petites que lui. Corolle à tu b e à peine exsort ; à lèvre supérieure
larg em en t ovale, dressée, blnnclio et bordée de rouge ; à lèvre intérieu
re très grande, p endante, trilo b é e, p o u rp re foncé avec une raie
blanche au milieu.
Gette superbe p lante du Brésil fleurit en octobre. Elle est trè s apte à
g a rn ir les p a rois des serres.
A. vasioa. N é e s . — C a n n e n tin e en arbre, N o y er des Indes. — Syn.;
Ju stic ia Âdiiatoda. L . ; Gendarussa Adiiatoda. S t e u d .— A rb risseau de
3 mètres, p o u v an t a tte in d re -5-7 m ètres, à ram e au x renflés-artioulésaux
noeuds. Feuilles p e rsistan te s , e llip tiq u e s-o b lo n g u es, atténuées aux
deux b outs, glabres mais couverts de petites papilles à la face supérieu
re . F le u rs à 2 lèvres blanches, disposées en épis axillaires et long
u emen t pédonculés. Bractées g labres et ovales. Braotéolés elliptiques.
Geylan, Java, etc.
Gette jolie plante, qui fleu rit en ju illet, se contente de l’orangerie.
ADIANTOPSIS radiata. F é e .'— Voir CheUanthes ra d ia ta . R. Br.
ADIANTUM. L. — Capillaire.
Du grec adiantos, ne se m o u illan t pas ; a llu sio n aux frondes qui ne
se m ou illen t pas lo rsq u ’on les plonge dans l’eau.
Ge genre de Fougères ap p a rtien t à l’o rd re des P olypodiacèes (*).
Souche p lu s ou m oins cespiteuse. Fro n d e s p re sq u e to u jo u rs bien
(*) P o u r bien fa ire comprendre le s d e sc rip tio n s q u i vo n t su iv re , il nous a p a ru utile de
p réc iser le sens que n ous a tta c h o n s aux ex p re s s io n s que n ous employons p o u r désigner les
o rg an e s :
Le Pédoncule, p a rtie de l ’axe qui, p a rta n t de la souche ab o u tit au x ram ific atio n s ;
Les Rachis, co n tin u a tio n de cet axe plus ou mo in s d iv is é au m ilieu des ex p an sio n s ;
luQ. Pédicelle, su p p o rt p a rtic u lie r d’une foliole ou lim b e s ;
La Fronde, ensemble des d iv is io n s à p a r tir du sommet du pédoncule ;
La Penne, ram ificatio n p o rta n t p lu sie u rs folioles ;
L a Pinnule, foliole ou lim be d is tin c t ;
Ulndusie, membrane q u i recouvre le s org an es rep ro d u c teu rs ;
Les Sores, groupes de c ap su le s que reco u v re l ’indusie.
divisées, pédonoulées. P in n u le s p o rtan t les sores su r leu r b ord. Sores
variant de la forme a rro n d ie à celle lin é a ire , o rd in a irem e n t n om b reu x
et distincts, parfois confluents et continus, composés de capsules ou
sporanges, placés su r la face inférieu re du bord des p in n u le s qui est
replié en dessous et qui forme indusie.
Ce vaste et g ra cieux genre est rép an d u u n peu p a rto u t;.m a is son
habitat général est la zone tropicale de l’Amérique. Ses espèces so n t en
général bien reconnaissables p a r leu rs nom b reu ses ramifications ; toutefois
le petit g roupe des R éniformes se p ré sen te sans d ivisions, mais il
n’a pas de n e rv u re médiane
ap p arente; p a rfois
aussi les pm n u le s
sont équilatérales et
portent des sores confluents,
ce qui les ra p proche
des P te ris et des
Schizoloma.
Le plus grand n om bre
des Capillaires ré clame
la serre chaude ;
tous, une a tmosphère
humide et peu ensoleillée.
Ge sont des plan te s
éminemment décoratives,
et dont on fait
grand usage, soit en
frondes coupées p o u r
la confection des b o u quets
et dos su rto u ts
de table, soit en vase
pour l’orn emen ta tio n
des appartements. Les
Capillaires ont la faculté
de dessécher l’atmosphère,
92. Adhatoda v asica.
c’est-à-dire de so u tire r les v ap eu rs d ’eau dont elle peut
être chargée; cette p ro p rié té en ren d la cu ltu re très h y g ién iq u e et
propre à l’a ssa in issemen t des salons.
C’est su rto u t en A n g le te rre q u ’on les apprécie comme plantes de
garniture p o u r les a p p a rtem en ts ; m a is les h o rtic u lte u rs anglais ont
soin do les y p rép a re r. Nous employons généralomoiit une te rre de
bruyère beaucoup tro p légère, so u v en t m ême avec ad d itio n de te rre au
de feuille ou de to u rb e mêlée de sable, et nous liv ro n s les plantes
au sortir de la serre chaude ou tempérée. Dans ces conditions les fro n des,
aussi b ien que les ra cines, ne sau ra ien t ré siste r à l’action desséchante
de l’a ir et de la chaleur. Il co nvient donc de leu r d onner u n sol
plus solide, en y faisant e n tre r une faible quan tité d’argile ou de terre
de vieille m u raille ; p en d an t l’été on les so um e ttra à une faible et douce