
Æ. flava neg-lecta.— S y n .: Æ. neglecta. L i n d l .— A rb re du rnême
p o rt que le type. Folioles planes, lancéolées et atténuées à la base,
g labres excepté su r les n e rv u re s qui sont couvertes d ’une pubescence
rousse. Fleurs ressem b lan t à celles de l’Æ. flava ; à oalioe campanulé
et couvert de longs poils glanduleux, à é tam ines u n peu velues, égalan
t les p é tales in te rn es . Ovaire oblong, tomenteux.
Cet a rb re est considéré p a r les u n s comme une forme peu différente
de l’Æ . flava, p a r d ’au tre s comme u n h y b rid e des Æ. flava et Æ. dis-
color.
Æ. glabra.W i l l d . (Æsoulus).— Syn. : Æ . aWa. R a fin . ; Æ . echinata.
M u e h l.; Æ .m u r ic a ta . R a f in .; Æ.o h ien sls. 'Siicnx.', Æ.p aUid a .'Wa j,n .\
Æ. v erru co sa . R a fin . ; P a v ia glahra. Spach. ; P. oMensis. Michx. f. ;
P . p a llld a . Spach. — P e tit a rb re s’élevant à 4 ou -5 mètres. Feuilles
lis s e s ; à 5 folioles co u rtemen t pétiolulées, lancéolées ou lanoéolées-
oblongues, inégalement dentées, d ’u n v e rt foncé en dessus, pâles et à
n e rv u re s fe rru g in eu se s en dessous. T h y rse s py ramid au x , à pédoncule
pubescent, se développant on ju in . F leu rs d ’u n jaune p â le ; à calice
jau n â tre et pubescent ; à 4 pétales étalés, d o n t les onglets égalent
p resque le calice ; â 7 é tam ines dressées, une fois p lu s longues que la
corolle. Capsules h é rissées. — Amérique septentrionale.
Le Bon ja rd in ie r cite tro is v a riétés de cette espèoe : aspera, lucida
et pa llld a .
Æ. Hippccastanum. L. (Æsculus). — Syn. : Hip p o ca sta n um vu lg a re .
T o u rn . — A rb re s ’élevant à p lu s de 30 m ètres, d ’un p o rt maje stu eu x et
pyramidal. Feuilles grandes, lo n guem ent pétiolées ; à 5-7 folioles
sessiles, obovales-cunéiformes, b ru sq u em en t acuminées au sommet,
plissées, dentelées. T h y rse s g ran d s, p y ram id au x , n om b reu x , se développant
dès le mois d’av ril. F leu rs blanohes, maoulées et sablées de
po u rp re et de jaune au centre ; à calice campanulé, à 5 d en ts; à 5 pé ta les
o v a le s-a rro n d is, ondulés, éta lés; à 7 é tamines arquées. Capsules
h é rissé es de pointes.
C’est u n de nos p lu s b e aux a rb re s d ’avenues ; il est su perbe su rto u t
lo rsq u ’il présente ses beaux th y rse s blancs, également ré p a rtis au-
dessus d ’u n feuillage d ’un v e rt intense. On a longtemps supposé q u ’il
é ta it o rig in a ire de l’Himalaya, ce qui a motivé l ’appellation de Marronn
ie r d’Inde q u ’il porte enoore ; mais on s ’accorde à reco n n a ître q u ’il a
une a u tre origine ; on le tro u v e spontané su r les mon tag n e s du n o rd
de la Grèce. Il a u ra it p a ru p o u r la p rem ière fois en France, en 1613,
dans le ja rd in de M. Bachelier.
Bien des essais on t été ten té s p o u r ren d re utilisab le l’ab o ndante
fécule que co n tien n en t les m a rro n s , en la dégageant de ses p rin cip es
amers et a strin g en ts ; on ne p a ra ît pas être a rriv é â u n ré su lta t b ien
p ra tiq u e. Néanmoins b ien des an im au x les m an g en t v olontiers. Le
bois qu i est trè s blano e st utilisé p a r les ébénistes.
Cette espèce ne po u v a it pas m an q u e r d ’être l’objet de n om breuses
ten ta tiv es de la p a rt des h o rtic u lte u rs ,à l’effet d’en o b ten ird e sv a rié té s.
Aussi sont-elles nom b reu ses celles que m en tio n n en t les catalogues :
Æ. Hippoc. asplenilfolia. — Voir Æ . Èippoc. foliis laciniatis.
Æ. Hippoc. bifora. E. A n d r é . — Gette dénomination est-elle b ien
justifiée ? On sait que le M a rronnier, p o u ssan t de bonne h eu re , te rmine
son évolution dès la fin de m a i; ellé est d’a u ta n t p lu s courte que
128. Æ scu lu s Hippocastanum.
le su je t e st m oins v ig o u reu x . Le M a rro n n ier est donc disposé à re p a rtir
s’il su rv ie n t u n temps h um id e , et à d o n n e r u n e seconde floraison.
Mais M. E. André a constaté q u ’u n a rb re des prom en ad es de P a ris,
quoique trè s v ig o u reu x , don n a it chaque année u n e nouvelle floraison
au mois d’août, et il a engagé les h o rtic u lte u rs à m u ltip lie r ce type
inté ressan t. Nous ne savons si l’expérience a réussi.
Æ. Hippoc. digitata. — Feuilles petites, groupées, d ’u n v e rt clair ; à
folioles é tro item en t lancéolées, sub-inoisées, trè s atténuées à la base
et décu rren te s su r le pétiole.
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