
inflorescences q u ’en celui de la io n n e et de la texture des feuilles.
Nous ne re ten o n s que les 3 d iv isio n s fondées su r l ’infloresoence et qui
con stitu en t trois sous-genres :
1“ Euagaos. — Fleurs groupées au sommet des ram e au x en une p a n ioule
th y rsoïde ;
2’ i/itefl. T.4GL. — Fleu rs géminées, fo rm an t une sorte d’épi oylin-
driq u e et se rré ;
3° Manfreda, S a l i s b . — Fleu rs solitaires, en épi ou raoème spiciforme
simple et lâche.
Nous em p ru n to n s à cotte monographie, la plus récente et la meilleure
qui a it été faite su r ce su je t, u n e p a rtie des desc rip tio n s des
.Agaves mentionnées dans les catalogues français.
A. albicans. .tAconi. (Littæa). - Syu. : A . OusselgkemUma. .Tac. —
Plante aeaule. 30 touilles en rosace, oblaiicôolées, longues de .3.5--Î.5 cent.,
larges de 9-12 au milieu, rétrécies au-dessus de la base, d ’un glauque
p e rsistan t ; à épine |)otito, faible ; à dents serrées, deltoïdes, b ru n e s,
cornées, longues île 2-3 mill. Hanqie de jirès de 2 mètres, y compris
rép i dense et long de -50 à 60 cent. F leu rs de 4 à .5 cent. ; à segments
d’u n jaune verd,âtro, linéaires-obloiigs, égalant 2 fois le tube eu
en to n n o ir. — Mexiijup. 1867.
A. Alibertii. B a k . (Manfreda).— S y n .: AUbertia intermedia. M a r i o n .
— Souche couverte d'écaillos oharmies. — 10 à 12 feuilles en rosace,
lancéolées, longues de 35 à .50 cent., g rad u ellem en t rétrécies dès la
base en une p ointe aiguë et canaliculée ; à b o rd s se rru lé s. Hampe de
1 m. 50 cent., y compris la grappe sp ic iio n n e . F leu rs de 3 cent., à tube
sub-cylindrique, à segments très courts, à étamines saillantes de plus
de 3 centimètres.
A. amcena. IjEM. — Voir A. Scolijraus. Karw. var.
A. americana. L. (Euagave). — Plan te acaule. Feuilles nom b reu ses
en rosace, oblanoéolées-spatulées, longues de 1 à 2 mètres, larges de
15 a 25 cent, au tiers su p é rieu r, ré tré cie s au-dessus de la base, d ’un
ve rt glauque ; à épine term in ale p iq uante, b ru n e , longue de -5-6 cent ;
à dents m arg in ale s moyennes, inégales, d istantes, deltoïdes, cuspidées.
Hampe de 8 à 12 mètres, y compris la panicule composée de
30 à 40 bran ch e s dont les in té rieu re s ont 30 cent, de longueur^ F leu rs
de 8 à 10 cent., a tube en en tonnoir, à segments jaun<àtres.; à étamines
du double p lu s longues que les segments.
Gette espèoe, une des p lu s g ran d es, a été in tro d u ite de l’Amérique
équatoriale en Europe dès le m ilieu du seizième siècle. D’abord cultivée
sous le n om d ’Aloès, elle s ’est n a tu ra lisée dans pre sq u e to u s les
E ta ts b a rb are sq u e s.
Dans son pays natal, et p a rtio u liè rem en t au Mexique, elle est désignée
sous le nom v u lg a ire de Maguey et c’est une p lante de haute
importance, su rto u t à cause de la liq u eu r alcoolique, nommée P u lque,
que fo u rn it sa sève fermentée et qui constitue la boisson favorite des
Mexicains. On la récolte en en ta illan t le centre de la plante et en su p p
rim an t la h ampe au momen t où elle va se développer. La quantité
de sève est telle q u e , su r un
seul sujet, on p eu t en récolter
5 à 8 litre s p a r jo u r et cela pend
a n t 4 ou 5 mois, oe qui porte
le 'p ro d u it to ta l à 1.000 litre s
en v iro n . A u b o u t de’ 5 à 10
jo u rs de fermentation, le P u lque
est en état d ’étro liv ré à la
consommation ; il a une couleu
r et u n e apparence analogues
à celles du p e tit-la it, sa
sav eu r a quelque ra p p o rt avec
celle du cidre avec une odeur
p a rticu liè rem en t désagréable
p o u r les E u ropéens, Les Mexicains
n e le ju g en t pas a insi, e t'
ils co n sid èren t le Puliiue ou vin
de Maguey comme une boisson
agréable et ém in em m en t digestive.
Il s’en fait une consommation
et u n commeroo considérab
le s dans le pays. On le re tire
d ’a illeu rs de p lu sieu rs au tre s
grandes espèces, et n o tam m en t
de l’A. Salmiana.
L’Agave d’Am é riq u e donne
u n au tre p ro d u it im p o rta n t ;
les fibres des feuilles donnent
une masse considérable do matiè
re textile, à laquelle on donne
le nom de P ilte , que l’on exp
o rte p rin c ip a lem en t p o u r les A g a v e a lb ic a n s .
An tille s et les E tats-Unis et que
l’on emploie à la confection des sacs d ’emballages, des cables, dos
spartories, etc., etc.
A. americ. mexicana. — Syn. : A , c yanophylla. J a c . ; A. meoHcana.
L a m k . — Gette variété est considérée p a r p lu sieu rs au teu rs ooinmè une
espèce distincte ; mais il est difficile do lui tro u v e r des caractères bien
tran ch és. Elle p résente des feuilles u n peu p lu s courtes, p lu s glauques,
ten d a n t davantage à s ’infléchir, caractères inextricables dans les varia-,
tions panachées que l’on rapporte, tan tô t à l’une, tan tô t à l’au tre des
deux espèces.
A. americ. luteo striata.— Gette variété a les p ro p o rtio n s de l’A,
ame ricana type. Ses feuilles so n t bordées de jaune pcàle avec une ou
deux strie s parallèles.
l ’h O R T . d e l a FR A N C E S 2