
A. virens. L i n d l . — Feuilles longues de 20 à 30 cent,, larges de 3 à 4,
d’u n v e rt gai. Raoèmes p lu s longs que les feuilles. Pleu rs de 3 c e n t,
très odorantes. Sépales et pétales larg emen t ovales, obtus, blancs, avec
une tache d ’un p o urpre b rilla n t au sommet ; sépales laté rau x plus
largos et pétales plus é troits que le sépale su p é rieu r. Labelle ressemb
lan t à une corne de bélier, profondément tri-lo b é ; à lobes laté rau x
très grands, oblongs, drossés, blancs ot taché de p o u rp re en dessous ;
à lobe médian p etit, oblong, entier, parfois bi-denté au sommet,
incurvé su r le bec de la colonne, tan tô t en tiè rem en t p o u rpre, tan tô t
blano avec une bande médiane p o u rp re. Eperon taché de p o u rp re,
v e rt à la pointe. Comparé à l'A. odoratum, l’A. v iren s a ses feuilles
g én éra lem en t p lu s longues et plus étroites, plus distantes et moins
a rq u é e s; les racèmes sont p lu s allongés et les fleurs p lu s distantes,
un peu p lu s g ran d es et p lu s viv em en t tachetées.
Cette espèce, une des p lu s communes à .Tava, a été in tro d u ite p a r
Loddiges, on 1843.
A. virens Ellisii. — Syn. : A. EUisü. W i l l i a m s . — Cette belle variété
diffère du type : p a r ses feuilles d ’un v e rt pale ; p a r les segments des
fleurs qui so n t d ’u n blano nuancé de rose-; pa r le labelle à lobe médian
¡dus gran d et d’u n b leu amé thyste ; p a r l’éperon b ru n au sommet.
A. Warneri. H o r t . — Voir A. c risp um . L i n d l . var.
A. Wightianum. L i n d l . — Voir Vanda p a r v iflo ra . L i n d l .
A. Williamsii. W a r n . — Voir A. Fieldingii. J e n n . var.
ÆROBIÜM. S p r e n g . — Voir A n g ræ c um . T h o d a r s .
ÆSCHIWANTHÜS. J a c k .
Du grec aischunê, honte, et anthos, fleur ; p a r a llu sio n à la co u leu r
rouge des fleurs.
Famille des Gesnéraoées, trib u des Gyrtandraoées.— Calice tu b u leu x
v e n tru , divisé gén éra lem en t en 5 lobes égaux. Corolle tu b uleuse, u n
peu a rq u é e ; à limbe p lu s ou moins bi-labié, à 5 lobes p lu s ou moins
égaux. Etam in e s 4, didynames, la cinquième (supé rieu re ) réd u ite à
u n staminode, le p lu s so uvent saillantes. Ovaire ento u ré d ’u n disque
ch arn u , à 2 placentas en lamelles enroulées su r les b o rd s et formant
4 fausses loges polyspermes. Graines term in ée s aux deux bouts p a r de
longs poils.
Ge genre renferme u n g ran d n om b re d ’a rb u stes ép iphytes p lu s ou
m oins sa rm en teu x ; à tiges cy lin d riq u es, a rticu lé e s ; à feuilles opposées,
pétiolées, p lu s ou moins ch arnues, entières ou dentioulées ; à
fleurs réu n ie s en fascicules te rm in au x ou axillaires, d ’u n beau rouge
diversem en t nuancé.
Toutes ces espèces so n t o rig in a ires de l’Inde, de Java, des Iles P h ilippines,
etc. Elles d em an d en t la se rre oliaude humide, et so n t d’un
magnifique effet dans les serres à Orchidées, depuis lo mois de ju in
ju sq u ’en automne. On les cultive de diverses m anières ; tan tô t su r
des bûches su r lesquelles on les a ssu je ttit en re co u v ran t leu rs racines
de mousse re ten u e su r des fils de fo r; tan tô t en pots ou en p aniers
que l’on g a rn it de mousse dans lo fond que l’on recouvre d ’un comp
o st rich e et p e rm è a b le o u d e te rre d e b ru y è re g ro ssiè rem en t concassée.
Les ram e au x sont palissés s u r des treillages, ou b ien on les laisse
pendre g ra cieusem ent en corbeilles suspendues. Dans la période de
végétation les a sp ersions et les mouillages ne doivent pas être nég ligés.
Dans la saison du repos, ou h iv e rn e ees ¡liantes dans u n en d ro it
re la tiv emen t froid et on les tie n t presque sèches. La m u ltiplication
peut se faire p a r lé semis, mais ce moyen no donne pas to u jo u rs de
bons ré su lta ts ; m ieu x v a u t le b o u tu rag e qui se fait au p rin tem p s
avec des ram e au x demi-aoûtés que l’on place dans u n sol sableux,
avec une bonne chaleu r de fond et sous cloche.
On ne s a u ra it tro p recom man d e r la cu ltu re de ces belles plantes
dans les serres à Orobidées. Elles s’associent pa rfa item en t aux Filles
de l’air-, elles en diversifient les effets pa r le u r feuillage abo n d an t et
par. le vif éclat de leu rs fleurs.
Æ. albida. DG. — V oir Æ. p u rp u ra sc en s . H o o k .
Æ. atrosanguinea. — Le Dictionnaire de Nioholson le d é crit ainsi :
Plan te de 50 cent. Feuilles velues, sub-co.rdiformes, bordées de
(lents inégales. Fleu rs d’u n rouge foncé, portées su r des pédoncules
u n iflo re s; à corolle velue, longue de 4 cent., cylin d riq u e, sacciforme
à la base. — Guatémala, 1848.
Æ. Auckland!. H o r t . — V oir Æ. speciosa. H o o k .
Æ. Bosohiana. V r i e s .— Syn.: Æ . Lam yo n g a . M i q .— Arb u ste presque
v o lu b ile ; à tiges de ,30-40 cent., rameuses cà la base. Feuilles ovales-
oblongues u n peu acuminées, entières, co u rtem en t pétiolées, longues
de 3 à 4 cent., u n peu épaisses, d’un v e rt lu is an t en dessus, pcàles en
dessous. Fleu rs solitaires ou en b o u q u e ts axillaires paueiflores; à
oalioe la rg em en t tu b u leu x , v e rt m a rb ré de rouge, lisse, à lobes réfléch
is ; à corolle d ’u n rouge v e rm illo n , longues de 5-6 cent. — Java,
Sumatra, Bornéo, 1844.
Æ. bracteata. W a l l . — Voir Æ . Paoetoni. L i n d l .
Æ. cordifolia. H o o k . — Voir Æ . m in ia ta . L i n d l . var.
Æ. Gurtisii. C l a r k e . — Arb u s te de 30 à 40 cent. ; à feuilles e lliptiques,
glabres. Fleu rs écarlates ; à oalioe g labre, long de 4 cent. ; à
corolle pubescente extérie irem en t, longue de 6 cent. — Bornéo.
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