
bien éclairés, ot aussi p o u r les ja rd in s d ’h iv e r où son feuillage conserve
sa belle ve rd u re . Dans oe but, à l’automne, on relève de pleine
te rre les jeunes plants faits d ’éclats au p rin tem p s ; on les m et en pot,
tran sp lan ta tio n q u ’ils su p p o rten t facilement. L ’arrosage suffit p o u r
les m a in ten ir en bon état do végétation.
A. mollis. L. — A ca n th e molle, v u lg a ire m
en t B ra nc-Ursine. — Plan te traç an te , à
tiges peu fouillées, s ’élevant à 80 centimètres,
u n peu pubescentes au sommet.
Feuilles inermos, larg em en t pennatifides,
sin u é e s -o n d u lé e s , longues d’en v iro n 50
oentimètros, larges do 20 à 30, les cauli-
n a iros p lu s petites ot p lu s finement lobées.
P leu rs d ’un blanc rosé, on épi do 40-50 centim
è tre s, s ’épan o u issan t en ju illet-ao û t.
Europe méridionale.
A. mollis latifolius. H o r t . — Voir A. lusitaniens.
H o r t . A c an th u s m ollis
A, montanus. Andeus. — Acanthe des montagnes. — Plan te s’élevant
à 1 m ètre, à tige qu ad raiig u la ire . Fouilles de 50 oentimètros de longueu
r, ovales-lanoéolées, prolongées au sommet p a r une longue pointe
cuspidée et entière ; elles so n t sinuées-lobées et épineuses. Hampe très
glabre, m u n ie s de bractées très incisées et p o rta n t de g ran d es fleurs
rose clair qui s’épan o u issen t en août.
Cette belle espèce a été découverte p a r Vogel, à Fernando-Po, île du
golfe de Guinée (Afrique occidentale) ; elle fut re tro u v é e dans la même
île, à une altitu d e de 700 mètres, p a r Mann, et p lu s ta rd su r la côte
d ’Afrique. On p e u t l’employer à faire de su p e rb es massifs pen d an t la
belle saison : mais on devra l’a b rite r en serre tempérée pen d an t
l’hiver.
A. spinosissimus. Desf. — Aca n th e trè s épineuse. — Plan te s ’élevant à
1 mètre environ. Feuilles les moins gran d es du genre, d ’un v e rt
b rilla n t et sombre ; à divisions profondes, d istantes, lin é a ire s, te rm inées
p a r des épines réourvées et b lan ch âtre s. Fleu rs rosées, s ’épan
o u issan t en ju ille t-ao û t, à l’aisselle de bractées ovales-laneéolées, re courbées
et trè s épineuses. Dalmatie, 1629.
A. spinosus. L. — P lan te d’u n m ètre et plus. Feuilles raides, découpées
en pointes ailées et épineuses ; à lobes p resque trian g u la ire s ,
p lu s rég u lie rs et p lu s larges que ceux de l’A. sp in osissimus. Pleurs
rosées, à l’aisselle de bractées o v a le s-a ig u ë s, d ro ite s et à bord
épineux ; en épi serré, u n peu ve lu et p lu s co u rt que celui de l’A.
mollis.
Cette espèce semble p lu s florifère et p lu s ru stiq u e que to u te s les
autres.
Le Dictionnaire d’h o rticu ltu re , de Nioholson, décrit tro is au tres
espèces que n o u s ne connaissons pas dans les cu ltu res ; oe so n t :
A. Caroli-Alexandri. Housskn. — Plante de Grèce, peu feuillue et
épineuse.
A. hispanicus. H o r t . — Plan te d ’Espagne, à gran d es feuilles brillan te s
et profondément découpées.
A. niger. M ill. — Plante d u P o rtu g a l, à feuilles inermes, sinuées et
brillantes.
ACER. Moench. — E ra b le.
Du grec ahê, pointe, p a r a llu sio n à l’emploi du bois qui servait, chez
les Latins, à faire des piques. — Ce genre, n om b reu x en espèces ou
variétés, ap p a rtien t à la famille des Acérinées.
Tous les Erables so n t des a rb re s, p lu s ou m oins élevés, à sève limpide
ou u n peu laiteuse, sucrée. Les feuilles sont opposées, simples,
sans stipules, p a lm atinerviées, ra rem en t pen n in e rv ié e s (A. tatarioum),
le plus souvent lobées. Les fleurs, réu n ie s en grappes ou en oorymbes,
sont polygames ; à calice caduc, formé de 5 ra rem en t 4-9 sépales
soudés à la base ; à corolle, lo rsq u ’elle existe, composée de pétales en
nombre égal et assez semblables au x sépales; à étamines le p lu s souvent
au n om b re de 8, lib re s et insérées su r le b o rd d ’u n disque ; à
ovaire lib re , bilooulaire, bilobé et comprimé p e rp en d icu la irem en t à
la cloison. Le fru it est seo et se pa rtag e en 2 samares (loge ailée, monosperme
et indéhiscente).
Tous les Erables so n t des a rb re s d’o rn em en t fréq u em men t employés
; ils so n t d ’a illeu rs so uvent u tilisé s dans les a rts et l’m d u strie .
Leur bois, excellent p o u r le chauffage, est so u v en t très fm, satiné et
convient aux to u rn eu rs , ébénistes, lu th ie rs, etc. L eu r écorce a s trin gente
fo u rn it des p rin cip es colorants, ro u g e âtres ou jaunes. L eu r sève
très sucrée chez quelques-uns, se recueille p a r pe rfo ra tio n du tronc,
soit p o u r la faire év aporer et en r e tire r du su c re , soit p o u r la
soumettre à la fe rm en ta tio n sp iritu eu se ou acétique. L ’A. sacchari-
num su rto u t, est trè s utilisé aux Eta ts-Un is p o u r le sucre q u ’on on
retire, et q u ’on d it aussi bon que celui de Canne ou de Betterave ; u n
arbre de g ro ss eu r o rd in aire fo u rn it 3 kilog. de sucre raffiné, année
moyenne.
■ Les Erables p ré fè ren t u n sol profond, b ien d ra in é et parfois même
humide ; quelques-uns c ependant se co n ten ten t des p lu s mauvais
terrains. Il se m u ltip lien t de g ra in e s semées p référabloment au ssitô t
après la récolte ; elles lèv en t au p rin tem p s suivant. On p eu t aussi les
semer au p rem ie r p rin tem p s ; elles lèvent dans le cours de l’année.
On les m u ltip lie aussi p a r b o u tu re s et marcottes, ainsi que p a r la
greffe des espèces les unes su r les au tre s, p rin cip alem en t su r le
Sycomore.
A. ætnense. H o r t . — Voir A . LobelU. Ten.