fe&rèü & la facilité , feps tiüire en même temps à Ton auverttfe*
& pour mufder puiflàmment un organe: auquel on n’aperçoit
pas- mçme-^efie a pu attacher des tendons ; ce n’eft ni à îa.
racine de cette pièce, o& ils etdïènt été fans force, ni à fes côtés |
où Hs euflènt fermé fon oüVertureyqu’ils pouvoient être placés.;
la Nature a pris un autre moyen, elle a attaché au fond du bep
deux OS'qui, des’deux côtés & fous .fes;'deux- joues, forment Ç
' pour'ainfi dire, des prolongeons de ia fubftance, fembfebles
pour la forme aux os qu’on nomme pt/rigoïdes dans l’homme,
excepté qu’Hs ne font point, par leur eltrémité poftérieure ; *
inlpiantés dans'unfâutre os, mais libres de leurs tttoüveJQ«»-;’
des ' fâifcfeauX épais de inufcles partant de l’occiput & attachés
les meuŸent* & le bec avec eux. II faut,voit-, avec plus
. de -détail ; dans Aldrovande l ’artifice & i’aflbrtiment d e toute
cette mécafjique admirable ( y J ,
Ce Nâturalifte fait remarquer, avec raifon, depuis l’oeil à la
mâchoire inférieure un cfpace, qu’on peut ici plus proprement
appeler une joue , que dans tout autre oifeau,, s^ :.4 eft occupe
par la coiipe du bcc ; cet cfpacc repréfente encore mieux dans
le perroquet une véritable joué par fes faifeeaux des mpfcfeaï
qui le traverfent & fervent à fortifier le mouvement du^Beé
autant qü’à ’& fito r l’articulation.
* Ce bec eft très-fort;le perroquet caflè aifément les noyaux.des
1 fruits ro u g e s ,3 rongé le bois, & même il faullè-avec fon i>ec-
Sc écârp fes barreaux de fe cage, pour peu qu!ils fdiegt foibfes,
& qu’à foifc fes d’y être renfermé; 3 s’eil fertplüs què dé j^ s
pattes jjour le fufpendre & s’aider en montant; if s’appuie deuils
en defeendant comme fur un troifième pied qui affermit fa