H I STO I R E : N A TU R EL l Ê
. fubitejïient épouvantés, oüblioient'Piifegéide leurs ailes.; & fe '
renve-rioient fur fe dos pour fe défendre du.- bec & des ongles; I
îes fauvages-fau préfentoient alors un bâton qu’ïfe ne manquoient ,
pas de feifir, & dahs le moment, on' les attachoit ay:ec une ;
petite Jianq. au bâton;- d prétend de-plus qu’on peut les;apprfc -
XOifcr quoiqu’adultes & prisde Cette manjère-videntiyjnds ces
fiiip;. rne narntfiTO t^. peu fufpe&s, d’autant que ïtous!.I^ir&''’.'
s’enfuieïtt^éfüeltemencà^îa yue,de fhomme, & qu’à plus forte j
mfon-;ils s’enfuiraient au grand bruit |H N -Waffer. dit q u e |e s .
Indiens de Flflhme de f Amérique, appriyoifent les aras Comme •
nous apprhioifons les pies, qu’ils leur donnent la- liberté'd’aller
feiprpméner le jour dans les. bois, sd?qù i|i ne manquent -pas dé- •
revenir le foir; que ces oifeaux imitent la voix de- leur maître
& le cliant d’un oifçaü qu’il appelle chicdi ( t ) . .Fernandez
rapporte qu’on peut leur apprendre I à- parler , mais. qu’ils ne.
prononcent que d’une manière grofiière & défagréable pque*
quand 'dn les tient dans;les màifons,-iîs y ’élèvent-.leurs• petits
comme les autres oifeaux domeftiques ( u ). H eft très-sûr. en-
pffpt qu^s ne parlent jamais auffi-bien que-les au&gs»perro-
quets; & que quand iis font apprivoifés ,-'Es ne cherchent point
à .s’enfuir.,
Les Indiens fe fervent de-leurs-plumes pour faire des bonnets’.,
de fêtes & d’autres parures ; Ms fe- paflènt quelques-unes de ces%
belles plumes à travers les joues,-la doifon du nez & les».oreiHes*
La chair desaras, quoique ordinairement dure & noue n.’eft pas
mauv^fe^manger, dlè fait de bon b o t ® ® , &. les perroquets
Hîftoîre des Antilles ,: tome I I * page 248.
( l ) Wafer, tome I V du voyage de Damjnerrey f
. (fi) Fernandez, Eijl. nov. Vifp. pag.. 38; * .
P E S. P e r R \Q ^ l r-F$F « n
[H t aenei il* loüit'Vphi^r .L plus coin mmidc s-t^i q?
& 'celux.qlWan.ange le pIu^îoMinâuenKnt. )
L'ua cil, puit-errc plus qif’iucuo' .wtitqife lU^Û/ei m l!
I1 caduc; ^qui e£hp|us violent,‘‘f e plusTipnrà,eMtem e nt>4 moîfeî^S.pj
Ie^dimjts.vfc liæ t‘qii(cs?dâi tc^^rés.>Jfci ai/itourri
Lunî des^pj^.vg.u.inds & des p^w'Bèaux
mLaaïféfé^onne^^'Mieyq
MRoinlxiit- depifepfie deu-x’ou trofflj^^ar^mofeiM^gaÆSâ'nt
M i l 1 pis-fulL ddijïvLc^plùfieiii-. nu îles-îj
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rnduicnt o^JmWmcnt cIc'Æm^lfc £1ul , ainlilqiiuÆ^lîsMujHL>
cçlWf^ifililemefaî-fScbmraeYj«ms"PlisomPdit^dAi^ilamcL“ dA>.
(finis, li prisatioivi^lcui tabule^&. Di luiabdnduuc iniülg&
’^ tnic qin lcuifeùjlptSSfeLfcj^lepnque-), tufxqûds h^l|ijBg
%<£■ > quilles çfevCn^'idms lemr&^çarbets , pciur<fliireLc’(rnnicii'cq‘
k dFi|%%pïumes,. oit, trouvé un remèàé am fimple ; c’eft tdel,
^bui i.ntinyiVljexti^mit^ d iiuj|foi^Ftk.
cLaanu^tetULii pSfoit guen fur-k-duinp, &. cemumc fe u s ^ t '
-'téuffit ^égalemenwjn^pluf^urs autus'fSleaux qîu "foi11; if
üjïcrté fujets aux m lm ^ ^ suji.ns. ( )n doit tappùichu
l’ai tic lijtdcsic raïs (Tur'rrnnbt.nt du mal1 uid ul , tSc
qufcmeurent- foîlÿu.’îïsn*ne'-jettent pà^f unc-gout^dylsiuv.p ir’.le
becl;^WembIe qudMa^ Nature à faire: le mtniei^m&e I
qdë;;ies*nteKiges orït prouvé.
On ippcllS?tn^;îpe,rclans Ls Colon'cs, ci_t ^tjÈlncndénU&j^^^
que, de on dllirrfc qu’il ne manqua pas-d-airna aitSiùsvK^.1 :
^perroquets en domeftxcite Ionqu’i^fe|pèrchent.Tui un mcuctaïc