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fouv.ent fes premières viétemes, & les petits dont ïes aies ne font
pas.ÆntorÈ allez exercées ne peuvent lui échapper.sfîesv.orfeauX(',
de camagerfrappent to u s fe autres oifeaux dune' frayeur, ff vive,
qu’ondes voit frémir à leur afpeét; ceux même qui,font_,eïisiiret,é
dans .nos- baffe - cours, quelque-éloigné‘(qûe foijt l’ennemi, tremblent,
au. moment qu’ils l’aperçoivent, & ceux de la campagne
faifis du,même .effroi, le. marquent par des cns & par leur fuite
précipitée vers les 'lieux ojgils -peuvent fe cacher. L’état„Ie..pïus
de la Nature a donc. àufli i i s tyrans, & rn#eureufemenf deft
• .1 hw frnl<r qu’tipparrient cette fuprême liberté; dont ik ahufent,
&. lCette mdépendance abfolue qui ferendRgSiphis «fiers de «tôUs-
- Ie,s animaux. l'aigle -méprifé le lion & lui- enlève impimémgit
fa proie; il tyrannjfe-également lès habitans de l’air & ceux de
la terre,- & il aurait peut-être envahi f e n j ^ ^ d * u 4 ^ r ^ e “
■portion de la Nature, fi les armes d e l’homme ne Feuffent reié-
- guéiÉa^ïê: fommet des montagnes & repouffé jufqû’aux dieux
| mkccefftbles, où il jouit encore fans trouble & fans rivalité r | |
toupies avântages-de la, domination tyrannique.' • •
• Le cpup-d’oeü.que nous .venons de jeter rapidement-fur le?
. facultés des oifeaux , fuffit pour nous démontrer q u è 1% i ^ . !
chaîne du grand ordre des êtres, üs.doivent être après-l’homme
placés au premier rang. La Nature araffemblé, concentré dans
le petit volume de leur corps plus de force qu’elle n en a départi
aux grandes malles des animaux les plus puiffans ; elle leur « a
donné plus de légèreté fans rien ôter à la folïdité de leur organi- "
fation; elle leur a cédé un empire plus étendu fur les habitans
de l’air.,-de la terre &_des eaux; elle leur-a livré les pouvoirs'
' d’une domination exdufive fur le genre entier des -infeâes, qui
ne femblent tenir d’elle »leur exiftence qUé pou™ maintenir &
JÊtE S ix Pt E R RO, QU E S
fottifier-’eéïïe de létyrs d éforâeuts auxquels ilslerveat dfe «pâture; ]
ils dominent|fdelmême futiles reptillsilo nt lîs^&gent-.-pU:terre
' fansiredouté^làit venin, .für. les p o rfl^ ^AMs'Sèy én t, hoWde
leur élément- phut les dévorer ; & enf|||jfar'>'les;,animauxtquâ|
drupèdeVuonè■£%font ‘également dès \ 'tgmts ^_o‘râ j^ u I
affulfn L iv.ii u J , faucon u n te i ' i . rzuk ,
brebis, attaqjjeri'le1 chien rapatrie le hevrc. k.,imitnc^« n nfci&a|
les emporter d ins^fön -rira. Sc li qpusj qoutons f.iJ tdtm-Sç.tj.î/
préémitsehces de lotcB’ &-rfew-îteÆ . c d k s uuia-ianm'iK1 eut Ls-
i qifeàùx de la nature* de l’homme J la m a r a ^ a,?aenxwjaHis^K
l’imitation de^Ia- parole, la mémone raufiu.uc^^ffî^raePs, .vpno'”,,;.
plu*»piès-,de nous que Lui iomic extciieuie ne p miii*
' eh- mërrra ta n qssqjjri pag,l1 p,i en >g im&uniqu.^ d ^ iu iib u q ic p ^
yïââs-’/Sc par la^rgemjpence du* y®l fdffk go'utfe,
noîtrons lem fupériorité .Ar tout les tamniüsi&lft-ft». Mââ
î IVJais dqleendoiisrdc qcsçonfideiatioùs ccoc iIvsIlttdLsÿwil lirt,"
ä®e«xanjen ^partocuW dm^enre de^]&rôquetsJer f f i©^Jü&
s nombreux“qpàudm,autre-ne-laiflèr-a pas
fejranJ>‘c<cmplcs d’une \ uitc nouvelk ,-e’ell que d:irMu%ijiL«ux,iJ
cbminçffans Ls animaux quadrupèdes, d n cxiftc d.insj^'jjtcirc-JS
mérrdieaaale^-dffltnouyeau- mondé y aucune tics ùnièat'i'dqs-' t^ans
meridionä^ran-(f’!afK icn, continyjt., & cette.' ö^lufixanfç ffin iis i
jè pioquc, aùèun-Uts nciroquets de FAfnqjie &. des girndesilndev
*- ne|Je fr'oüvë’ldpis, F Amérique ^méridionale, ®ï¥cini bqiÆm^nt?
I affeun de. ceux de cette partie'du ffioùveaù monde nq-fo n-wu\ c
dans Saneigiv continent n ée fklur ce fut; gciuial qÛe^'jwÇeiihMj
Iqfondement dv. la nomenclature de eesraifeaux, dojwt les^eljjce^H
fönt tres-divcififiées & fi multipliées, qujndèpendamme'ifedeaj
celles qtfflnöus1 font inconnues, nolK, ^m o te o n s compter, p l û ^
Tome V II.