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qui de tousparoifTent êtitj-îespîus farouches ■& fes, plus, difficile^
à'dompter. On coSï§fc%n-Afîe îe spetit art dPiriftruire. î& pigeon
, à-porter & rapporter-des Mets à cent ïieues de diftaqcs à-L’att
»&nêtre -, èllêëlïevmt fi familière i
»ma compagnie i elle aCGftoit
oi, qu'elle paroiffoit avoir' im fingulier plaifîr dans
•s dîners fans y manquer, fe mettait fur un coin
»de-la table & me careffoit très-fouvent avec fa tcte & fon bec, en jetant un petit cri
»aigu, .quelle favoit pourtant quelquefois adoucir. H eft vrai que jaivois feul ce privilège f
„elle me fuiïit.un jour, étant à cheval, à plus de deux lieues de chem i en planant . .
' . » Elle'naimoit ni les chiens ni les 'chats, S i ne les redoutait -aucunement; elle a çaÿRu
„vt nt vis-à-vis de ■ ceux-ci de rudes combat! j fouten!. , die en fortoit toujours viéto-
»rieufe ; j’avo quatre e hat très-forts que je, feifois affemhler dai s mon jardin êii ‘jDré-
»fénee de ma bufe, je leur jetois un morceau de chair crue, le -chat qui. était le. plus,
»prompt s’en faififfoit, les autres couraient après, mais I’oifeau fondott fin le corps du
»chat qui ave et le morceau & avec fon hec lui pinçoit les oreilles & avec l'es ferres lui
»pétriffoit les reins de telle force, que le chat étoit forcé de lâcher fa proie ; finirent
»un auto chat s'en emparait dans le même liftant, mai I éprouvoit auflî-jôpfc même
- »fort, jufqu’à ce qu’enfin la hufe qui. avoit toujours.l'avantage s’en faisît pour ne pas la
»céder ; élit favoit fi bien fe défendre, qu quand elle fe voyoit affaill.it pal les quatre
» chats à-la-fois , elle prenoit alors fon vôl avec fa proit dans fes ferre: , & annohçoit
„par fon cri le gain de fa viûoire -, enfin les chats dégoûtés d’être duppes ont refillc. 'de
«fè' prêter au combat.
y.j Cette bufe avoit une averfion fingulière ; elle ha jamais voulu-fouf&ir de Bonnets
«rouges fur la tête daucun payfan, elle âvôit-, Tart de le leur enlever fi adroitement,
«qu’ils fe trouvoient tête nue- lans lavoir qui .leur avoit enlevé le,bonnet -, elle enlevoit
«aufîl les perruques fans faire aucun mal, & portait ces bonnets & ces perruques fur
«l’arbre le plus, élevé d’un parc voifin, qui étoit le dépôt ordinaire de tous fes larcins . ,
«Elle ne foufîroit aucun autre oifeau-de_proie dans le canton, elle les attaquoit avec beau-
• ,jcoup de hardieffe, & les mettait en fuite, elle ne fàifoit aucurf.-mai -dans'ma baflé-eour, .
„les volailles -qûi ’dans le commencement la redoutaient, s accoutumèrent .infenfibîement
g j,avec elle.; les poulets & les petits canards nont jamais éprouvé de fa part la moindre
«infùlte, elle fê baignoit au -milieu de ces derniers -, -mais ce qu’il y a de fingulier, ceft
- « qu’elle n avoit pas cette même modération che£ les voifins -, je fus obligé de faire publier que,je
«payerois les dommages quelle -pourroit leur caufer, cependant elle fut fufillé'e..bien des fois,
» & a reçu plus de quinze coups de fufil fans avoir aucune fraéture -, mais-un jour il arriva que
» planant dès legrand matin au bord de k forêt, elle ofa attaquer un renard, le Garde de ee bois»
j, la Vojknt furies épaules du renard, leur tira deux côiips de fuül, le renard fut tué & ma bufe eut,1
»legros deTailecaffé,-, malgré cette, fracturé elle s’échappa des yeux, du chaffeur, & fiit perdue ..
«pendant fept jours -, cet homme s’étant aperçu, par le bruit du -grelot, que c’était moii .j - .„ôifeau, vint le lendemain m’en avertir 3 j’envoyai fur lés lieux en frire k recherche , 6n |
,, nè .pUt le trouver, & ce ne fut qu’au bóut de fept-jours, qu’il fe retrouva ||jjavois pou- ^
e de l’appeler tous lës'loirs par un coup de fifflet auquel elle ne répondit pas pendant J
sjfix jours, mais le feptième j’entendis un petit cri dans îe, lointain que, je. 'cjnjs^.êtn
P e r r : o- çj f r ÉR ÎM ù 6 1
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jE-lptfCvOdes'ctó-‘.l.’o)ilea’ia*pPve
* Tuin' v’ifkmbLnt d îloutlpcH'i l i Iiiuri , &Ttn
‘iLsftk’ mahnuunt & le pousfuu ^ nt comme sïiiiîcto[tfâfcnjeâ?tiÇwisô ej ^
eSn^ï^fffen VietitM^ën voie un exerîfple.dansïa{-ÊîfaS;je Fti yuStl
SÜt m nu fuulaipicîàlui k u , l irlqu’on Lui,efonne. i > fibcLei*,.^
ilüB^Pejë^E'iéunifiËTfe donS f^affaiHit &'Iës‘> I
en,dieu:.ih>pnc les »dmtttcnt dans Lur aùrfpiuuc qutiquafiid j
le répétar ^ ^ j^ a d e fô n d è fois-& j«htendis ïfeîrnénfé ^err-i j’allah du cptë^ j
je'fayhîgmimpdu, & je trouvai, enfin,, nk^j^yré^hulè^ qui ayofei?ai^^c^éef*5i.&: qui ce
§^^oit fait pm^d’unedemi-nrae^. pie^^ohr regagner l o i r é t o m p o m r lorsecI
• éli^i|iiée qiié de?,cieiit vmgtf pas
dant beaucoup de carelfps'^Æfe-;,h^jpr^.de fix |èmain^,%à fe i
i^blèffiires^'apçès quoi'elle'recommença ^à v'oler comme ' aupaxavanfi & à luivre fÉfB
ârîciêçnes 'alK^^^aadant environ un auj^apl&ê^tÆ^^di^arut pour ^mjoursn-/ Je ,fuB<<*
fôt -.tuée par méprilè, elle ne^^utaih.pas. Abandonné parL-fàj, propre
d& y-M> Fontaine, Ôur£ de ' Saint-Pierre d<$0gleÿm&$} à
' Suffony en date du 28'^janvier