& Mâ&grave dit qu’d'jafê encore en. rêvant ( l ) . C’eft fur-toui
Æ»n* fes.: premières années'qu’il montre cette facilité, qu’il a plus
de mémoire, &hqiïîO‘n îç trouve plus mtefligent & plus docile;
quelquefois cefte*fâculté de mémoire, cultivée de bonne fieüTCj
devient étonnante : comme dam'cë perroquet, dont parle Rho-
digmus (m ) ; qu’un Cardinal acheta-cent écus d o r , parce q u i
tiâ îo k correSenientle Symbole des Apôtres { R J malçplüs âgé
il d e^ n tiéb eïle & n’apprend que- difficilement.,Au relie, Olina
cbnfeitfe de choifir l’heure du foir, après le repas des perroquets
p o u r leur donner leçon, parce qu’étant alors plus lâtiSfaits ils
deviennent- plus dociles & plus attentifs.
' On a,comparé l’éducation du perroquet à celle de Fenfanf^oJ ;
if-y!'aurait fouvent plus d e raifon de comparer Péducation de
. Fenfant à cdle du penoquet ; à Rome, celui qui dreffoit un
perroquet tenoit à la niain une petite verge & l’en fxàppôit'füi
la tête Pline dit quefon crâne eft très-dur & qu’à moifi^de le
frapper fortement lorfqù’on lui donne leçon, i f n é fent ffen deS
petits coups dont on veut lé punir ( p ). Cependant Celui dont
nous parlons craignoit le fouet aütânf & f&ls qu’un ehf&rit? qüf
Favutïit fouvetit fend : après avoir relié toute la journée fur fa
dê lut enfeigner., & cela t-îfî par émulation & par aqaour dé1 la gloire . 9 . Meditatüi
ob Jhidium gloricz . . . Il faut’que l'amour du merveilleux:/dit |>xen puifiânt
ioptet pour lui &ire avancer de pareilles, afcfurdités.
BH Marcgrave l’affure au lujefc de la quelHon qu’Ariftote Iaiffe indécife,7favoir, ii les;
animaux, qui naiflènt d’un oeuf ont.des fonges. (üb. IF j Hijh animal, cap- x . ) Tejlor . . . .
de meo pfittaco, quam lauram voçabam, quod feepius de noat feipfum. expergifeens, fim i-
foninus locufüs’ eJL .Marcgrave, pag. 20$ir' >* •
C (m ) Coelius Bhodig. antiq. ïect. Zi£. I I I > cap. 32. ^ ^
(ri) M.. de la Borde nous dit en avoir vu un qui ferVoif d’Aumônier dans un Vaifléau j
fl réâitoit prière aux Matelots, enfuite le ioCâte.
-PHde, Xib. X.j cap. 42*‘~
^perche, l’heur^paller dans leftaidiflPppnnl u t, fi'
v.il la devançôitr& defcendoiétrop tôt^slj&üi lin ai$woij.r«jreçtterit )>
la menace & la démonflration du fouet fufïifoient pour le faire
icmôntei . iMont juche ur .u'et. pu t ipitatior&ialï » v il Æj t f j yJ .n t+.
plus, mms mawUorti*fons.enhu#d&fon inqpiticnce ^n^ba|taut des
ÿîes & enKetajsLdes, .çjris.
I “,I1eft n.ituieJ Je.cuiuc que k o y loquet uc^y 1 u k r; I
mais qu il jçmit cTpc'rirSftwL^ç
fouvent.:,entendu.f^demaMeir-,à^kn-meySi^J^!*nfi?feM«&^|TT |i=iWM
Km inquoit j un u-. iLjW pondu i 1 1îmirpT :'queitio™ Tst"nvlrJS®»
'eSe^ivement lâspatte J> \ ol_J s®
KdçssliifUis, il mftnflwitvppJJL
-faouriujgqit, s’il^gp^voit les. a,t£r:ager , lu-.- ■ n i f ' i u~. t u a l
Kdm.'g^onîintîi^^mif'dLS o b j e t s . d .
.de gr|ndfattaphemerit ;(tf?jnïi^u£^a la ssikie^ktr^^j^wbBi
delit.it., maiî j i j o u j e t e i<iutciîijaSwUgii)iP*»m us^âiti\Ji» .3
atiedurcui li filk dé'euifqic, il 1' iuftoit P u 1 if
^t^ans^es^lieuXîip^ÆÏÏ^miiXQitL^tmjs&.pïefque jamais en-le j
main.i-'s’iT.w.iakqu^iii^tLmgs^iéiLhe K ifrvue^J aTiïnpUiâÆ
ay^ofajsjfiçjk lés pa^%||fque. fur féllépaulés^ lui ''fàîfèïf; mille W
caràflësi&j ne-J^.qujttoit .nlias’. quflqû^wiwj^’â ^ fVîiipiÿoe»^®. et
dtbaiwfîlf'Kjrfinffî&it, dénies KtrauyHit.fi
fon attachement avoit tdùtësvles.-in^rques de l’amitié la plus «
X|gptie eu® uni mal au doi|^ cl^â éÆ Ig
Mpfedaiiîouréux. ^dut amlener ,des^efife%ou€de tmpsjtiHpfe «..
F ici plaignit le peiroquet ne foit't. mffit-, de (a-^üûmbi... ajLA 1
=avtoit Fair de^Ia plaindre en fe plaignant luK^lmême, xnàiÿ
aufft doulouieufemcnt que s’il »voit foufkit ’kn» thCtït:."^
chaque four fa première démarch4 .étort de ItuiafLi,