3 8 6 H i s t o i r e M a t u r e l l e ,8cc.
ce-ifetgt eft mobie dans fin articulation arec ie pied, & p eu t
fe, prêter à toutes fcs polirions néceffaires au point d’appui &
favorables àl'équ3ibre; cette faculté eft commune à tous les pics.
Lorfque ie, pic noir a percé fon trou & s.’eft ouvert Fentré©
d’un creux d’arbre, 3 y poulie un grand cri ou fifflement aigu &
prolongé qui retentit au loin ; 3 fait entendre suffi par intervalles
un craquement ou plutèt un frôlement qu’2 fait avec fon bec eni
le fecouant &ie frottant rapidement contreies parois de fon trou.
La fcmefle diflère du mMe par fa couleur ; elle eft d’un noir
moins profond, & n’a de rouge qu’à l’occiput, & quelquefois
elle n’en a point du tout; on obferve que ie rouge defçend plus:
bas fur la nuque du cou dans queiques individus, & ce font ies
vieux mâles. '— ^ 1er
Le pie i»ir difpàrpît pendant i’biver. Agricola croit qun
demeure caché dans des trous d’arbres ( oj-, ma is:|ÿfcb allure
qu’3 part & fiait la rigueur de ia faifon, pendant ^q u elle toute
fubfifîancé ïpi manque, parce ( ç ^ d i t J v ÿ ^ ^ ^ 4n ^ ^ . s ’erp-
foncent alors davantage , dc quedes fourmiffières relient enfeveli©»
fous la glace ou la neige.
Nous neconnolffons aucun oifeau dans Fancien continent* iÿ
en Afic ni en Afrique, dont l’efpèce ait du rapport avec celle du,
pic noir d’Europe, & 3 femble qu’3 nous foit arrivé du nouveau
continent, où Fon trouve piulieurs efpècesju’on 3oit rapporter
prefque immédiatement à celle de notre pic noir :• .|qicLFS^L^
mération de ces efpèces.
( o ) Âpud'Gejïienim> page 677.