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fauve roufsâtre, ainli que ïâ gorge: & toute la tête qui eft huppée I
jufqug fur le cou;.le dos eft.d’un roux vif eft>;dé|Ia même
couleur, mais traverfétylans les pennes de quelques traits noirs
aïTez diftans ; qùelques-ufis de ces traits s’étendent fur la queue dont
la pointe eft noire, & que la planche enluminée rppréfenteqn peq
tropcourte. La grandeur de ce pic de Cayenne eft femêine quq§|fig
dupie’jaune, & îamême encore que celle du pic mordoré de c à
contrées; tous trois ont le corps mince & font huppés de même ;
en forte que ces trois efpèces parodient avoir beaucoup (^affinité.
•Les naturels de' ïa Guyane leur donnent en langue Garipanne,
le nom commun de toucownari. H paraît que ces pics,font auffi
grands travailleurs que les autres, & que ces oifeaux charpentiers
Te tfouyé’nt également à Saint-Domingue, puifque le P. Çhar-
fevoix allure que fouvent des -bois employés aux' édifices dans”
çette fie, fe font trouvés tellement criblés des ttous de iêeslçBarpl
pentiers fauvages, qu’ils ont paru hors de CervjeeJmJ.
* LE PIC ROUX.
Huitième ejpèce.
I l y a dans fe plumage de ce petit pic une fîtigûlariré"; c’eft
que la minfp du deffous Su côrpsié ftplus forte que celle, du
deffus, au contraire de tous les autres "oifeaux ; un roux-plSs
ou moifis fombre ou clair, en fait touffe fond poê .$ u jv è ft fofcçé
for les ailes ; plus lavé fur fe croupion & 1e dos; p fe , <^lügé?fur
(m ) HHbire de lHe efpagnole de Saint-Domingue, par le P. Charîeyok ,■
tome 11 page 29. .
^ •* V oyei les planches enluminées, n ? 694rfi& I*
D E S O lS& 'jfê& k d T R A N G KM k . 379
poitrine &feffeftr$f & m e fe^w ’feut leV îp s j^ n d e S nàiréP
très - prçftpe^,i& quir,fânlîEeiléf-•!dù\'pltis théli émair;%lht:|Èe!eft
d’unJroux iédairci •& travêrfe’ dé petites'ondes1' n à r e s fW ^ f s
qu'on trous e i Catenne, n dbAfem plus'^i ird qüc*Jétoru$j*f
mais il eft .un peu(plii'sîépais : ! ^ plu campolo
-de-deux teintesifqmbrès, eft cependant un- dèTpïùs-ieaux & d é fi
plus i agréablement Variés.! \ „
* LE PET J T PI j a
■ i j^ e u v i è p ie 's ÿ ^ c e 'J x \
C e Pic h’eft pas'plus ^ros- que fe' tofeol ; le^ond de fonÿnhâ
mdge-eft‘d?u m \m temtd oWat^ayi-Ç.
en ecaffiff?'föMe -devant du corps ju% e
E e a p j a u n è 'é m ^ ^ ^ ^ f e l i o r ^ ^ ^ 1 l’oeil & fur le
, m I e fommet dé la tête', & une
mmîfta&Liq^ e cettc'coufcùr aflbibljï'Y, ’ traVé m u a ^ ^ jq ^ e c ^
•Ce pic, cornrflMesprécédens .d g , trouve à'Ja 'GàtéiSe" ,,
**■ L E T R Ë'S - P E T I T P J e
DE C â Y E N NÏe :., H H n Ë |
Dixième efpèce.
C-et- o r seau aûffi. petit quemotre roitelet, eft le nain-delà
grandefamâle des piçsjkôs n’effi pdint un grimpereau, mais'^fi
V ,* Faye% les planches enluminées ; - -
Pbyeç les planches .enluminées , fg. 1.' 5
f “Perni Snf«> - m fifu s s I in fin i albo - mfifctns! magmùus pennnntmfifch;