derjënt- & de èes cent elpèdss il n’y en a-pasunefeulequi fait
commune aux deux contmefls; y a-t-il upc preuve plus démonf-
trative de cette vérité 'générale que nous avoaSi'expofée dans
Phiftoiré des animaux quadrupèdes i Aucun d e ceux qui fié peuvent
fupporter ia rigueur des-climats froids, n’a p u palier d’un
continent- à Paûtre, parce qùe ces continens n’ont jamais ete
, réunis ■que dans 'ies régions du Nofd. H en- eft dê même dés :
: oifeaux qüi > comme les perroquets ,- ne peuvent vivre & fe .
; multiplier que dans les climats chaudsfMs font, malgré la pu-if-
lâncede leurs ailes, demeurés confinés, leS«uns dans les terres
méridionales du nouveau monde , & les autres dans-teefei^de ’
l’ancien, •& ils-n’occupent dans chacun qu’une Zbne de vingtr
cinq degrés dechaque côté de l’Equateur.
: • M ais, 'difa-t-on, puifque leséléphafts & les autres animaux
quadrupèdes de PAfrique & des grandes Indes, ont primitive-
| ment occupé les terres du Nord, dans les deux continens ,-,fes ;
perroquets kakatoès, lésions & fes-autres oifeaux dê'ceSmêmes
contrées méridionales de notre continent-, n’ont-Ms pas Jd û fe
j trouver suffi primitivement dans les parties feptentrionales des
•deux mondes? comment eft-il donc arrivé que ceux qui habitaient'1!
jÉStuPAtaérique- feptentricmale , n’aient pas?rgagné fer -tftqBS j
chaudes'de l ’Amérique Méridionale ? car Ms riaurorit -pas été
arrêtés comme les éléphans, par les hautes montagUes-Bi *p|r
les teues-étroites- de Flfthme , & la raifon quecÿpus avei-tiree
de te s obftades, ne peut s’appliquer aux oifeaux- quÿ-peutbnt,
aifémenf franchir ces montagnes ; ainfi, les-différences qui fe
trouvent conftamment entre les oifeaux de P Amérique méridionale
& ceux de PAfrique, fuppofent quelques autres c&ùfes ^
que-celle de Vôtre* iyltèmefur le reftoidillèment de ' la terre, .
& lur*Li m'gr.ition dJ'.twii'. L-> .mim.iu\ du Nord ru, MïdrSKH
Ctttc ob’jt-è'bon, cpiijjSjjîh.oiJ |M3ffiBfeihd._-ewEkll: tcéptndantHij
qufetU^fâjiwdï^iÿieJiip^qui, de* ''amràrie manière qr^Sèlier-
cfi'e à Ma fane ^valoir fl^|pémi'ni»s’o p ^ ® r )tni-, auud> M cS^livS- j
tion dwtuts ucmiaux d^ 11 n ull îliv.^ pirantUi. des-amm Ul\ Jms ,1
Jés tciiKSrdjâï’îîo id, de leur jniju.itii'n \ oKTlc/Ls'du -MillW éc?d>.
-ieurveXclufiofu des terres def^ppw i iqm ^ndudfm ile*5Ï.u, finis,
quefau^A<ÿÆ.js^é..gn’ife,pUlfenteüréfeiitfcr,, rietogybji&pâs -moins
i,1 j
\,d|ïujîe.màniçrè;-Jntisfàtfamte .
Mfefpuc^S' d’iSic iu\> ruxqucls il n ü t iu ^ -ji in d fc ' Jèw.ilpourriub- ;
- lifter J k ./e'multiplier, te à jm a iivdfan.«kui s, wk s ,, p is lun. ux
iiarcbi quei-lo .clcplrms.nlf.r» iommets d u s]jww|âiMonti
jamais l e s ^ ^ à q ^ s & le$ âut^qs Oifeaux d u Æÿ|d^«/ne^i%jenj: *
-«.aller haut duns'I i r*tgioJi-tthd'<üi pour-*.tierfijrfivd’Urii fioitijW*
tiaire „ Lui natuic, &. pai couLqiÆmiil' n u'aiint îpitqxiKtftr j
' dfrns. |,es tejrres de P Amérique méridionale , mais auront pén *
conum ks clepinns dmsvlo contibçsétptcntinmaL-. duîiésQun-ii
sti{ient i ^ ^ ^ q u c i l c i lu font uhoidius, unfi, c^tn .iojj^dion >
loin d^bnuiki k l ' ftemc ^ ru sait que le cuniiijiKi &-lt. rtndoe
plus généraEjguifque non-feulement les animaux- quadrupèdes,
nuis mont les oifciux du midi de-notre' coati n a is, rùohfc (pu ;
&îénetref ni s’étabî^Jaus le continent rfdlé de ^bnârquemtériT
^pionale. Nous conviendrons oéanrndïn^cpé> cetfei r^clufopSjiièll
générale pout^s-difëairx,que, peui^^qmdiup.cdcs,
dànsMéfquels if n y,»' apeune afp ëfc^^fflnmune- ‘àWAfnque & d >
PAmériijue^tandis que dans lès oifeauM on en / peut compter uf®
petit notMq^è ,^dont Ies-'efpi.ces t li ü ou vent cgdltmcnt du
dèuxj contiMer&lj> mais c’eft ipar -de^ ra|pfi^p^KtiejMières''J&