4 H i s t o i r e N a y u r e l e é
■' oifeaü-mouchê-qüd^tiés. débris deTpe*|ÿt|Éfer,.çn côndut qu®
■ vifidë'ces animaux & non du- ftc kJes fleurs. Ma«- nous* ne
^croyons' pas -devoir faire céder ûne multitude de témoignages
i;' -authentiques à "une feule aflertioiï, qui- même parôît -prématurée ;
„ -en effet, que Foifeau-mouclie avale quelques -infêéîës^îs’.enfuitil
qu’il en vive & s’en nourrifle toujours ? &- në*fembïe-t-iî pas,
? inévitable qu’en pompant le miel des fleurs, ou recueiïïant ièurs
pouffièrps^ientrâîne’Sf*même tem p s^ i^ ^k e s^u n f
i''inie<9:ës qui s’ÿ’ trouvent engagés*-Au iëftë, là nourriture-la plus
■ fubftancieïïe eft’xiécefli« F« * fiT u ffii^ a JS jg ^ g iu d ^w a c itç ,|
; deToifeauJmouche,compaB«r-aveeTdnexffêmèpetiteffe, ibfaiif*
yj^--^8^T» a lé eB tg ^ S q tÿ s fo a i foutehir tant dé forces-dans
^ e - 'î f l ^ e s organes, & fournir à la depeiîfe durits que fait -,
. un mouvement perpétuel & rapide : un aliment tfauffl peu de
-fubftance que' quelques menus irife'éïes y-paraît ’bren peu'lpro?r
portionné ; & Sloane, dont les obfervations font ici du -plus grand
.poids , -dit expreffemeiit qu’il a trouvé Feftomac 'dë’Tc.^eiiü--
r mouche tout rempli des-pôuflîères & du mieffat dev^eiffs^ih^,
Rien n’égMë'èn effet la vivacité de.c#T ÿtsi
n’eft leur courage, ou plutôt ïeur audace : on les voit- pourfui-
vre avec furie des oifeaux vingt fois plus gros qu’eux, s’attacher,
à leur corps, &.fe laiffant emporter par leur vol, les béquet^Sb
.coups redoublés, jufqu’a c& qu’ils aient aflbuvi leur petite»
colère ( n j. Quelquefois même ils fe livrent entr’eux de très-vifs
combats; l’impatience paraît être leur ame: s’ils s’approchent
ï d’une fleur & qu’ffs la trouvent fanée, ils lui arrachent les pétales
Éjj (n^hJamaic.j*pag. 307- - r
- * WÊk Browne, pag. 475 5 Charlevoix, nouvelle France tome III, page 158. Voye\ auffi
Dutertre, tome I I , page M;$.;
D E i S ' O IiS>E A <UX -W © T O M J J
■ytfec^ipje preerpitaWMi^^fe^ P aCur êjjfeiç; ils n’ont point
d’autre voix qu’un (o J ;
ils le font entendre dans les bois dès l’aurore ( p j , jufqu’à ce
qu’aux premiers rayons du foleil, tous prennent l’eflor & fe dif-
perfent dans les campagnes.
j i Ils font folitaires ( q J , & ' ils ferait difficile qu’étant fans ceflc
emportés dans les airs, ils più^entK reconnoitre & fe joindre ;
néanmoins l’amour, dont la puiffance s’étend au-del i de celle
des élémens, fait rapprocher & réunir t<ius les êtres difperfes ;
on voit Tes ôïïëïïnx^-niOT.okoc_dcU>j
corps ; il eft tait d’un coton fit i ou d une boui ,e toy,»ufc recueillie
saHË^flêurs É l nid eft fortement tiffu & de la conhrtance- I
&.,laille au.hLlc IcTlim-’ditné byuiyfab itciuu
? cmpreffee à ce travail chéri, chercher, choifir, cmployer brin à
i le tiflii èkjâl
j Hr progéniture ; elle en polit les bords avec fa gorge, le
à rqfcencui^cjfrf tits morceaux
tout eft attaché à deux feuilles ou à un feul bi m'-a orang1^ ^ ?
^W^rMarcgra^ornpaxe I oe •OT'^poaf^ia^contotiij
(p ) Toto autem anno magno numec^m J fà is sin}
Mi&nièm^Jlrcpiturh, excitant. MarcgràvSpp a g .^ j.^ „
. tome I I , page 262I !
( f ) Diitefetrec, Ibid.
( t) Browne.
^^eëlt^tlû^Aoii
niuntur, & prqsfen b; maeutino ;témpo{