H i S T O I R . E N j T U R E L I E
[ c eu x q u ’on a tenus dans Pair .on$vy,éc.u plus long7temps, &
quelques-uns une fo/s*pIus long-temps que ceux qu!on a tçpus
f fous eau, ^ n j .
J’aj,.dit qug. .fos;grenopiïïes fur îefqueSes j’ai .fait mes oljferyat
rions, -ayoîent été trouyées -foq^ la glace , & comme iffe ro ili
1 poflible que cette ckconftancp Mpnnât lieu de croire à quelques
^Jfcrfonnes que Joe , .grenojjiïïes peuvent vivre fong-temps fous
: Peau & fans air , je apis devoir ajouter que celles qui foat-.fous .
la glaçp, ne font point fans air, puifqu’3 eft connu .que Peau,
tandis uu ’eHe fe glace , laiflè échapper, une grande quantité, d’air
qui s’amafl^ néfg^àûement entre Peau &. la gîace, & que les;
■ grenouilles favent bien trouver.
Si dortç il eft çopftaté par les expériences ci-delfits* que les .
grenouilles & les poiflbns ne peuyent le palier d’air ; s’3 eft-
acquis par i ’obfervation générale d e J ous tes, pays & de tous ieS'
ttnipi'i qri’nunrfr ^ r ^ * *8> p e tit^ u g r âM , ne pêutfubfifter
^ l lS iS ip r ë r Pair, au moins par intervaHes, & chacun à fa
‘ ( n ) Dès deux ’mëumérs qu’on à làiflë 'de l’eau dans une chamBre. fans,
feu, thermomètre 7 degrés aji-defios de zgro, £un av.oit un -pied de long, peîoit.trerite-
trôis onces, & a vécu huit heures , fautre Av.oit .iün: peuplus de neuf pouces & demi,
pefoit 'dix-fêpt onces, & a vécu quatre heures cEx-fëpt minutés •, tandis que deux poiflbns J
meme efpèce n ont’ vécu .fbu# l’eau, Fun que trois heures cinquanterfix minutes &
feutre moe'trois heures & un: quart *, mais il n’en a pas été de même des ïoufîes , car >
plus grande qui ayoife cinq "pouces huit lignes de long, n’a vécu;quo-frpis 'heures dans l’air,
& l’autre qui avoit quatre pouces naïf lignes, a vécu!.#ôis'rïiÈïtù:fes* .trois quarts fous i’eâu.i^
Dans le cours de cés obfervations, j’ai, cru voir que' l’agonie>de chaque poiffon Te niàH
/ quoit par la ceflation du mouvement régulier .dgs ouïes, & par-une convulfion mélodique
dans ce même organe, laquelle revenoit deux ou trois’vfois, en '.un quart d’heur,e 5 îe gros_.
meunier en a eu -treize' en foixante-dix-fept minutes, & il m’a paru que la. dernière a marqué
I’inftant dé la mort : dans l’un des petits cet inftanf à été mart^- par une eonvulfon
dans les nageoires du ventre, mais dans le plus grand nombre , celui de tous m©uvè^
tppns externes & réguliers qui fèiitenù le plus long-temps , c'ell le: mouvement de la
P" mâchoire inférieure.
d ' ès H i r o n d e l l e s ,
manière ( « J, icîimrrrt fttTt 'pt-ifu^dkrqiK de“ * ôik lû ^p&ilPn ïtn ^
TCipporter l’entière- privation 'p iH a lW riîn% ^p s iM il iéMBfe ?
s comment foppofer que l e ÿ i î ^ l i ^ e t ÿ
pftroiffent §l^ailiÉë-s'»p8ur'étré j j |j |i-niK
gfiâ&que & léger1, -ok du moins pour le refpirer toujours, p u f f e ^ l
[ vhriUvpendârït*lix’ «fois
‘Je ferôis-&n^0uîë!pluyen^ôiiÿj^è^îl0'ffo ^ ^ 9,à 'lïm îe ^ e# J
1 p a raH oX e ,^ ÿ û fifé # P iæ oe S® lî‘i"‘%nL^!\ j v ] i ^ ^ s, p l u r a l ,
unique julqu a prélent, qtn tend I^Véjn cïh ’f'rera
t à>onze -heures du matin ,f^’tvoîslYeniimfû d im 1
! fetehée^ënWère leffiîcraddlSP dOTÈe®re\'comp te d ig è r e 1,* cfe
la mère & de trois^eàrifeâ*eMétat jm v fjT tiy& u 't^ v u ^ q u ra l? -
ou anq'-heures -npics ■'dirts hi 'thtmlue ,'feij]
M’ù p e rç u s ^ è le * p è re l^ ^È » ^ fo s™ ^T e 'W ftï^ flî.,,îi^(,s une
d cm i-H a îî^ c rtclItîcFv 'IP^ïn >m tî,<
f un gnnd pot j - l \ auhhi d ,’ctwif
. fvihplômes'd’une mort a p p ifc h fe le s t a i \ 1ttfh u s,,&lF?stirI&
pendantfes^tout^ lc-a>)Fps friwk, il me v întWl’i tppit' dé*Jb fcffifl-’'
citei, comiflpj^ivojs aûtfffojs KlRifutt de’, î^-iutf e s , Wc*'-
i l’tntLnai donc a nuttre*’litia?c?& demie f(hts^ tWÿt^lrv*®
1 n i lu lfin t 1 dcuouvertquc f’ouVerturc du btc il
| étojt couché1 fur Ion'ventre : <B®îBÏt,ftil' t( îînïiit not ^à*aTOimLi 1
• mouvement fenfibfe de 'rtfpiration ijUi* i
dé"eeQ^res dont le dos é to fo ^ù v eit ,f7eus-fo’iri^jjpitm^oiit^r
,Uf ( que^Iès caflôrs, les tortu e s^m a^ fcé^ ÿ les^IffidS^&crocodiles \lesU
1' hippopotames, ks bale^^^^TOnt .fo^ént. au-defliis ^de(ÿièaV^^^^t^ies -grenotullëpü
po'm jouir de ‘l’air 5 les coquillages eux-mêmes qui' de tous les animaux font les plus aqua- *
tiques, femhlcnt avoir hefoin d’air & viennent de temps-en-temps Je relpifer â.'Ia Jfur^fce\
i exemple jMa mqS^jfes étangs, ffiyefc le Mémoire' de Aï. Mér^^ra^^
1 coquillage. Mé/noïres de ÏAcadérÊ&rpyalç des Sauces de Pétris ^