leurs nids, & que quoiqu’on - ait touché & manié leurs oeufs,
ifs ne fe dégoûtent pas de le s ,couver comme font la plupart des
autres oifeaüx. Es s’acffo,upe»‘t'‘daKs la faifon de leurs amours,
pondent enfembfe dans le même quartier, & vont de compagnie
chercher leur nourriture 5' lôrfqu’ûs font râflàfiés., ils font un
caquetage continuel & bruyant , changeant de place fans celle,
allant & revotant d’un arfoe à l’autre, jufqu’à que Tobfcu-
rite de la nuit & la fatigue du mouvement, les forcent à fe repo-
fer & à dormir : le matin Mi les voit dur les branches dénuées
de feuiligsjjèsque le.foïeH commence à paroître; ils y relient
tranqqiSes jufqtra^erT qoe-ia r-i^ejjgia humeâé leurs plumes
foit diffipée, & qu’Hs foient réchauflFésj3Sts-€»--paitent fous
enfemble, avec un bruit femblable à celui des corneilles^rîfcs,
mais plus fort;le temps de leurs nidhées eft la faifon des pluies ) .
' D ’ordinaire les Sauvages prennent les perroquets dans le nid,
parce qu’ils font plus ailes à élever & qu’ils s’apprivoifent mieux ;
cependant les Caraïbes, félon le P. Labat, les prennent auffi
lorfqu’ils font grands; & obfervent, dit-il, les arbres fur iefquefs-
Ss fe perchait en grand nombre le foir, & quand la nuit eH
venue, ils portent aux environs de l’arbre des charbons allumés,
for lefquels ils mettent de la gomme avec du piment vert; celg
fort une famée épaiflè qui étourdit ce§. oifeaoet & les fait tomber
à terre ; ils les prennent alors, leur lient les pieds & les font'
revenir de leur étourdifïèment eu leur jetant de l’eau for h f
tê tq f c)-y flsles abattent auffi, fons les Heljêr beaqooup,
de flèches émouflees ( d ) t
(Jb) Note communiquée par M. de la Borde, Médecin du Roi à Cayenne.,
( c ) Labat, Nouveaux Voyages aux îles de l’Amérique, to/ne I I x page. 57.
( d ) « Les ;iàuvages du Brefil, qui ont grande in’duftrie à tirer de l’arc, ont les flèches
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; ‘ Mars forfqu’on lés prend amfovimxIÉs'foht dstcif&î a/ptiver^
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vo& les manier ; four f o u f f i e r l f f cW e ^ è t f c '& f ig *
, Ie hec-yÏÏS- û^fefpirent âffez p o u rs’enivrèr a d e rm ^ ^ g ^ MJ
doux tant quMs|fontr ivres ;.
! Æ|t ÿfls deviennent méchans!, &^r,dmàçment j î^ c ^ I e ^ ^
Pêfre* ^^ejx> Ûè'‘ jWsVaV relié, n’a -pas l'idée ®bd^niéçhàll|
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vieux $J|çkqn,ent jamais quej^ifoj^^^
j|f |j t fc m^mie opération* déT ! i IWîfü'jüé^tabiL ljo üî
- d’Amérique^pqhr éxyrfme^l^'yiïain cri, effot
^•‘de 'e fe r Io r fq iP ôM é u r¥ ^ |g u n '
1 '.Quelques Autêtifo ( le)i*3àt ‘prétendu q l e V s ' fe rfeÉ è ifes
^perroquets n’a p p r e n ^ lr 'a f f it «.parler ,'mars cA ll/'c n 'j^ ^É ,
^ p s üqe erreur & folle idée cpnttu nature^ \on les inUttut
arîiii ^ m ent^cpie-ffes mâles, & même''dB^'rfmtfpfaâidoc^
& plusSj&aggs. Au refie, ‘de fous les1 perroquets;dedAràéfiqüe',
les.amazones'dàfe cuks'fonwti'àx çpMfàh lei plus fufcepti-'
bfosd]éjïucation ^ fe jfa n ita tio n de là parole, for-tout quand*
ftjdss^TSp'm-'jouhett^l
I Comme les fauv^es font oe f o ïm ^ & r tt’eHX'des plumés-dlf
‘ q 3erroqùet'$tÈ| s’emparent d’un certam
; qoelS’ces oifeaux v fe n n e n t^ fo ^ e ù r^ td à |'c ’è M ^ ^ ^ S % ë
pape^utj, * 1 « C it e n t Affiyfcs mvrer^tefe ayant ( nrt M M H | ■
« Su te R tbm , Nat: fia- Oijiaux, page 2.9JK-T
, rV ïSbfiV &c"