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que dure ce mouvement qui n’a rien de précipité ; & < # eft au v
[ contraire le n t, finueux & tout fembîable aux repiis ondoyans
d’u n :rep t2 é /e^ ;.ri paraît être produit par une convulfion de
futprife & d’effroi, ou par une crifed’étonnement à Mpeéit de
tout objet nouveau: c’eft aufli un effort que l’oifeau fembie faire
• pour fe dégager ïorfqu’ü eft retenu; cependant cet étrange mou+ '
veinent lui efl: naturel & dépend en grande partie d’une conformation
particulière, puifque les petits dans le nid fe donnent
les mêmes tours de c o u ; en forte que plus d’un dénicheur
•effrayé fcs a pris pqur de petits ferpens ( à ).
Le toreoï a encore une autre habitude allez finguîière : un de
ces oifeaux qui étoit en cage depuis vingt-qUatre heures, forfqu’on
s’approchoit de lu i, fe toumoit vis-à^vis fc fp c â a teu r, purs le
regardant fixément, s’éfcvoit fur fes ergols, fe jrortoit en avant
avec lenteur, en relevant les plumes d u fommet de là tete, la
queue épanouie, puis fe rerirortbrafquement_e® frappant du'bec
le fond de fa cage & rabattant fed d p p ? H récomménçoit ce.
manège, que Scfr ven&Feld a obfervé comme nous( e f i juïqu’a
cent fois de fuite & tant qu’on reftoit en pf éfence.
Ce font apparemment ces bizanes attitudes & ces tortures
pamrpïïes qui ont anciennement frappé les yeux de la fuperftr-
tfon quand eDe adopta cet oifeau dans les enchantemens, &
( c) Appàrëment on lui a auffi trouvé de l'analogie avec ce tour de tête que lèjd^itÆnï cçtt
faines perfonnes pour affeâer un maintien plus recueilli, & qui de-là ont été viilgairement
appelés t or cols. - ,
. ( d ) «Soitque nous appelions cet oifeau tercot, turcot ou torcou , nous fuivons l'étymologie
s5 antique, torqUiïlà, pour exprimer un petit oifeau qui.eft rarement veu -, lequel ayantrtrôu^
,,k ; première fois àlorigearit l'on cm es mains d’un villageois & maniant fe telle, feiibk là plus
étrange quon puiflé voir feire à Un oyfeau, car il fenjbloitque ce JfiHt une teûedefeîpeot.»*
Belon, Nat, des Oifeaux , page 306.
}je ) J v ia r. 'Sile.fi page 357* ^
D U t f ’ 0 R’iC ;Oi L, m
Pqu’efleiren prefcrmt Mage- comme-dû. plus- fexffant 'des
' philtres ( f ) .
, iîîL’efpèpe -drt torcojn’eft nombreijfe-nule p art, &
j .viduj vitjfofrkfeémênti,&-,,-v@yàge deimême - arriver •
feuls au moissde mac f>gj >' nuHeâfaerété que fhfeotfe trieur;
' femeHe eneafoxette unions eib- çrie- ■ de^îür^tÆou|tei-diirée, cafr
' ilsfe féparent bientôt, & répartent feufs'^n,Septembre;tumarbre
ifoîé au nutià^dfonèMkrgqjHaifcW-ceto.qB&^torécS^éfeçp;-
ri fembie le ch&ftijpour. fe^pprsher plud-folitairemerit jÉfyri la fin
de.;fété on le treuv^également' feul dâns k s lu5^feo\it d\iiV
les avoines, & d ma fis petits(ffentiers qui ti ivnJuitt W pîi^Cs"’
d e blé-noir; ri.prend <fa nournturq'à iterie^ &i n i-^m p e tp a s -
contraries arbres, comme les pics, quoiqu’il;aitMfeéet &?.fes pieds
copfqrmés comme eux, & qu’ri:foït trèwôifin di^géûrësde/è^'
jM ^ a ^ ^ j m a i s ri paraît former-.une petite femrileàpart Sc
na.pointcontraâé;d?affiance avecla’-grande tribu des'
pics & •cfës'épeiçhes.
I Tellement que le non
jcKantéméns, dé ipalEôns'vim®
p a r lequel aous^b
P indart , E fchÿlé, Sophocle s’i
P ^M ÏSW P J fo n appelle dfernîe de là b e a u té |É |§ |Ê ||É
ortraîaes. Cefea*. c t t „r j * y \
iflvii? C n.n.i fiiéfie .r*'S l i ï r& 'f ' ,
&It oe shaime pma: rappela; f i» amant' Céttjfc; | p j | îd|éfliiÊme g » , dtj
l«oitapiorrifc i7„ r à Mon, pour-forcer MiJfe
c em ia n , » 4. 4 J.^W e fa Bit ja& Un nymplfe fflfcîæ^Ého I j p ^ f e ' M Ê S S M *
Jïçater JtpilrpaBigi^ppHr i'Aurow; Jonon en GQUrppr K*?StidaS '
Sdioiialk de Lycoghron. Sophocl. m hippodam: Efchyle. inperP
4 » Sr'Erafine fin l'adage jynge crahor.
’ (S ) GefilEr- ^ i p t aŸ<ar «go menfe aprili captam vidi A lp a g e K æ SU B | te . M B ‘
’ ■ ( ^ ) “ Att qfiavions. empêché certaiiiy homipU p'oa^i^firyrt r 1- V t 'a1.,!! J’r.i. *
KoiisJrec£u|^ait im turctit . . . . rtriftnte à ’ydp. gi t 7. -fah jii i ifite S < ;
r® * " T ” oyfeàur qa'avons-pu âL .'îd r, î.d r • ^ Ê l ^ . î U t S
<1UI ait Ies ^S * 3 des P1«6 «®*”e fe turcot., fers fcs le pafeau i. >,
Oifeaux. Belon ne cSnnoiflcit pas ifes''’teuÿolbc6iis> è ^ a rlC ,'l s j.i i .1 rai ïes ca