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pics vpiés, & ne fcs jugeant rien moins que fpédfiques, les
rapporte toutes à,fon épeiche mais e’eft ayecraifon quêAfr
drovande reprend ce Naturalifte & Tu rn e r, fur l'application
tjtfBs o n t faite du nom de pi«* martius art pic varié ; car ce nom
s ’appartient exaâement qu’au pic; vert (f~)i Ariftote a conmr .
Fépeiche ; c’dft cèlui de fes trois pies qu’fl déligne comme un
peu moins grand que le merle & comme ayant dans le plumage
un peu de rouge f,g ).
. L’épeiehe frappe contre fes arbres des coups plus vifs & plus
fecs que le pic vert; fl grimpe oudefeend avec beaucoup d’aifance
en haut, en bas, de côté &.pardeffous les branches; les pennes
rudes de fa queue lui fervent, de point d’appui quand;® tenant
à la renverfe fl redouble de coups de bec; fl paroît défiant, ca| ‘
forfqu’fl aperçât quelqu’un fl fe-tient immobile après s’-étre caché
derrière la branche ; fl niche comme les autres pics dans un trop .
d’arbre creux : en hiver, dans nos. .provinces, fl vient .près des
baTwtarirm.«! & cherche à vivre fur les écorces des arbres frpàfâsq
où les chryfalides & les oeufe cL’mfeâes font dépqfés en. plus
grand nombre que fur les arbres des- forêts.
E n été , dans les temps de féchereflè , on tue doüvenf des
épeiches auprès, des marcs d’eau qui fe trouvent dans les bois*
& où les oifeaux viennent boire ; celui-ci arrive toujoursà-la
muette,, c’eft-à-dire fans faire de bruit, & jamais d’un feul v o î^
; v ( e ) d Qm a conféré les épeiches de quelques autres contrées^ avetf celles id e^^ce^ Jesjîp,
«trouvé différer en quelques couleurs ; les unes avaient tout lé deffus dfe la tâte , fed u vw ?
33 queue & le crqupibft fions,les tempes blanches -, mais 2 7 a upe ïègle#nér|le J que toutes '
, ^ ie deffous de la queue rouge & les aélles madrées* 3e blanc. » Bëlon, JJa/. des Oifeaux ,
{ . .(if) . Aldrovande,-tome L, page 8jf5, - —----- % i | /, -f
' (g ) Sunt pid tria généra ; iinum minus quàm moula cui rubidee alîquid plumez ineft. Hiff.
| arrrmnl | 12). IX, C3%i <£: g1| g
D E L ’É; P E J c f o l fE .
^ é n ' a r b f é s y ’
^ a |t^ u e^ ô fe^W '-fa ftj libérable'fh%% à 'V é i l ^ i & ^ v
fl ccoutc,^tournehtéit tjd tmiVe. ccs,'^d Wh ,f$jr
y0IÉ à t®re à paverais feuillage d ^ a f e , & fé imiujilCc brti.t
; fur,ÿ.,ar^eTe plus M n ‘dek»ipare d’^ u M d l f ^ d ^ | ^ ncIxè
& J e cette dermèr| f e iÆ e
( l’eau; à - t t e m p É É f l
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promptement fans faire 'Ü e '- g a ^ & ^ ^ r f q u V , ett
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b r a ^ ^ v e c . f e s ^ ^ s ^ & p<^Jçjj§jrç tpqfoer, on cfr fou- '
^ ten t obligé dé le tirer une feeohüé foisA 7
Ie fteJWm très-VaBfl, le conduit intefonaî foui
de*^a' la*rg5featt^Qfleufe fuit cinq lignes -de longueur. UoépeiéïÉ
acuité pefoît Æux un foge qujj^tSWte
pris fur>le ftid-avec fes petits; ils
co'màjele père, & pe^ ént,piwfori^ {î^r'^ rô g _ ^ ^® j feûr'ba:
_ ;ùWât’lpôint fesdebx’ aréte^'îatérafesjoqaidàniÿfdtifre prennent
naiflknce au-delà des nannes, ^eatkù-^fclToÙs &_ fe.'ptoîorî- 1
,'!|>i^t .fur les ejeux pefs^dp Jà lo^^eùr'^^'(^oe;^êsioi|^'çs; éiÿôrc
blancs.,-étoient déjà *fbrt crochus. Le nid?%t*dans un vieux
tremble créux,p trente pieds de hauteur de terre.
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