P H A LÆN A OP ERCULARIS.
. L ’EGGER ONDÉ D E COULEUR JAUNE.
V IB U R N U M P R U N IF O L IU M . L I N N.
LA VIORNE A FEUILLES DE PRUNIER;
Ph. Bombyx elingüis, alisreverfis? flavis; margine anteriori difcoque fufco lineolis ânaflo-
mofantibus numerofis albis:
L a chenille v it fur la Viorne, le Saflaftas, le Prunier, &c. Une chenille fe fila une
coque le 21 de Septembre, e t le P halène paru t le 18 Juillet. Cette efpèce donne
toujours à fon cocon la même forme, celle qu’on voit dans la figure ; il eft attaché
à u n e jeu n e branche. A l'extrémité la plus applatie de la coque il y a une petite
p o rte qui s’ouvre e t fe ferme à volonté: elle y eft adaptée avec la plus grande exactitude.
L ’infecte paffe ainfi to u t l’hiver fous la forme de ver, e t ne fe change en chry-
falide que très peu de temps avant fa dernière transformation en papillon. La forme
de la chenille p a r deffus eft celle d’u n to it de maifon; des poils s’élevant de chaque
côté p a r dégrés forment la*crète d’u n fillon qui s'étend to u t le long du milieu de
fon dos. ^
La defcription de cette efpèce et de la fuivante a quelque légère reffemblance avec celles
des Phalana Jutyhurata et cerata de Fabricius, Entom. emend. V. 4. 207, 208, en fuppofant que
ces defcriptions aient été faites d’après les infeétes femelles, fans la moindre connoiflanee de
l’autre fexe, ou de leur économie ; mais nous ne pouvons concevoir qu’un entomologifte. auffi
intelligent, même dans les circonftances où il s’eft trouvé, ait pris ces phalènes pour lesgeome-
tra ; ainfi nous avons tout lieu de préfumer que ces efpèces n’ont point été décrites jufqu’ici.