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TA B. C.
PH AL Æ NA R H E X IÆ , .
L E PHALÈNE D U VER DU BOUTON D E LA NICOTIANE.
R H E X IA V I R G I N I C A . L I N N.
LA RHEXIA À FEUILLES VELUES.
Ph.' Noâhia fpirilinguis criftata, alis priraoribus viridibus fîrigis tranfverfis maculifque intef-
mediis flavis; pofticis albis margine fufco.
I l dévore le bouton e t la fleur de la R h e x ia , ainfi que du Tabac; il n u it infinimen
t à cette dernière plante en Virginie e t en plufieurs autres endroits, d’autant'
plus qu’il détruit la tige principale.- On ufe po u r s’en débarrafler du moyen employé
contre le P h .fru g ip e rd a , t. g 6, c’eft-à-dire, qu’on je tte fur les plantes du
fable chaud où de la cendre de bois, à moins qu’on ne préféré ôter les vers avec là
main. Un d’eux fe re tira fous terre e t y fila le 2 5 dé Juillet une coque d’où il fortit
u n e mouche le g d’Août. Un autre s’enterra le 2 8 d’Août, é t reparut le 13 de'
Septembre. Le phalène n ’eft pas très commun.
Au premier coup d’oeil ce phalène reffemble au Tortrix Prqfinana, mais c’eft vraiment un
Noélûa, èt nous le croyons tout-à-fait nouveau. Il a quelque affinité avec le dernier, et la
plante qui lui fert d’aliment eft alliée dè près au Gaura, ce qui nous a fait préférer d’en tirer
fa dénomination plutôt que du tabac.