n Abdcnag'ü, qui a envoyé son ange, ef a délivré ses serviteurs;
qui ont cru en lu i, qui ont résisté au commandement du roi, et
qui ont abandonné leur corps pour ne se point rendre esclaves
ét pour n’adorer aucun autre dieu que le seul Dieu qu’ils adorent.
96. Voici donc l’ordonnance que je fais : Que tout homme, de
quelque peuple, de quelque tribu, et de quelque langue qu’il
puisse être, qui aura proféré un blasphème contre le Dieu de
Sidrach, de Misach et d’Abdénago, périsse, et que sa maison soit
détruite; parce qu’il n’y a point d’autre Dieu qui puisse sauver
que celui-là.
97. Alors le roi éleva en dignité Sidrach, Misach et Abdénago’
dans la province de Babylone.
98. L e R o i Nabuchodonosor : A tous les peuples et à toutes
les nations, quelque langue qu’elles parlent dans foute la terre:
que la' paît s’établisse en vous de plus en plus.-
99. Le Dieu très-haut a fait des prodiges et des merveilles dans
mon royaume.-
100. J’ai donc résolu de publier' ses prodiges, parce qu’ils sont
grands ; et ses merveilles, parce qu’elles, sont étonnantes : car soit
royaume est un royaume éternel, et sa puissance s’étend dans lai
suite de tous les siècles.
C H A P I T R É IV .
§. I. Songe de Nczb uc'hodorioso r.
i. M o i Nabuchodonosor étant en par* dans ma maison, et plein
de gloire dans mon palais,
2. J’ai vu un songe'qui m’a effrayé, et étant dans mon lit, mes;
pensées et les images qui Se présentoient à mon imagination
m’épouvantèrent.
3. C’est pourquoi je publiai une ordonnance pour faire venir
devant moi tous les sages de Babylone, afin qu’ils me donnassent
l'explication de nion songey ■