gnes et les forêts, fait ce que Dieu lui a commandé de faire. Il n’y
a pas un de ces dieux qui soit comparable à ces créatures, en beauté
ou en puissance.
63. Il ne faut donc ni croire, ni dire que ce soient des dieux,
puisqu’ils ne peuvent ni rendre la justice, ni faire du bien ou du
mal aux hommes.
64. Ainsi, puisque vous savez que ce ne sont pas des dieux, ne
les craignez point.
65. Ils ne feront jamais ni aucun mal, ni aucun bien aux rois de
la terre.
66. Ils ne marquent point dans le ciel pour les peuples les signes
et les saisons; ils n’éclaireront point comme le soleil, et ils ne luiront
point comme la lune.
67. Les bêtes sont meilleures que ces dieux, puisqu’elles peuvent
au moins s’enfuir sous un toit, et chercher ce qui leur est utile,
68. Il est donc très-clair qu’ils ne sont nullement des dieux;
c’est pourquoi ne les craignez point.
69. Car comme on met auprès des concombres un épouvantail
qui ne peut pas les garder ; ainsi sont les dieux de bois, d’argent
et d!or.
70. Ils sont semblables k l’aubépine qui est dans un jardin, sur
laquelle tous les oiseaux se viennent reposer. Leurs dieux de bois,
d’argent et d’or ressemblent encore à un mort qu’on jette dans un
lieu noir et ténébreux.
71. Les vers mêmes qui rongent la pourpre et l’écarlate qui est
sur eux, vous montrent assez que ce ne sont point des dieux. Enfin
Ils en sont eux-mêmes mangés, et ils deviennent l’opprobre de
tout un pays.
7a. L’homme juste qui n’a point d’idoles vaut mieux que tous ces
dieux, puis qu’il sera éloigné de tous les opprobres auxquels çe$
idoles sont exposées.
F IN DE BARU.CII,