AAO E Z E C H I E L.
tous quatre à gauche une face de boeuf, et tous quatre au-dessus
une face d’aigle.
11. Leurs faces et leurs ailes s’étendoient en haut. Ils se tenoient
l’un l’autre par deux de leurs ailes, et ils couvroient leurs corps
par les deux autres.
12. Chacun d’eux marchoit devant soi: Ils alloient où les empor-
toit l’impétuosité de l’esprit, et ils ne retournoient point, lorsqu’ils
marchoient.
13. Et les animaux paroissoient à les voir, comme des charbons
de feu brûlans, et comme des lampes ardentes. On voyoit courir
au milieu des animaux des flammes de feu, et des éclairs qui sor-
toient du feu.
14. Et les animaux alloient et revenoient comme des éclairs qui
brillent dans Pair.
§. IL Vision de quatre roues.
15. Lorsque je regardois ces animaux, je vis paraître près d’eux
utie roue qui étoit sur la terre, et qui avoit quatre faces.
16. A voir les roues et la manière dont elles étoient faites, elles
paroissoient semblables à l’eau de la mer. Elles se ressembloient
toutes quatre, et elles paFoissoient dans leur forme et dans leur
mouvement, comme si une roue étoit au milieu d’une autre roue.
17. Leurs quatre parties alloient en un même temps, et elles ne
Tyetournoient point lorsqu’elles marchoient.
18. Les roues avoient aussi une étendue, une hauteur et une
dorme qui étoit horrible avoir, et tout le corps des quatre roues
étoit plein d’yeux, tout autour.
19. Lorsque les animaux marchoient, les roues marchoient aussi
auprès d’eux ; et lorsque les animaux s’élevoient de terre , les
roues s’élevoient aussi avec eux.
20. Partout où alloit l’esprit, et où l’esprit s’élevoit, les roues
s’élevoient aussi, et le suÎYoient ; parce que l’esprit de vie étoit
dans les roues.
21. Lorsque les animaux alloient, les roues alloient aussi; Iorsqu’ils
demeuroient, elles demeuroient ; lorsqu’ils s’élevoient de
terre, elles s’élevoient aussi avec eux, et les suivoient, parce que
l’esprit de vie étoit dans les roues.
§. II I. Vision d'un firmament.
22. Au-dessus de la tête des animaux on voyoit un firmament
qui paroissoit comme un cristal étincèlant et terrible à voir, qui
étoit étendu sur leurs têtes.
23. Sous ce firmament ils tenoient droites leurs ailes, les unes
vis-à-vis de celles de l’autre : l’un couvroit son corps de deux de
ses ailes, et l’autre le couvroit de même.
24. Le bruit que je leur entendois faire de leurs ailes, étoit
comme le bruit des plus grandes eaux, et comme la voix que Dieti
fait entendre du haut du ciel. Ils faisoientun bruit lorsqu’ils mar'-
choient, comme le bruit d’une grande multitude, et comme le
bruit de toute une armée; et quand ils s’arrêtoient, ils baissoient
leurs ailes.
2Ô. Car quand ils entendoient retentir la voix du firmament qui
étoit au-dessus de leurs têtes, ils s’arrêtoient, et baissoient leurs
ailes.
26. Et dans ce firmament qui étoit au-dessus de leurs têtes, on
voyoit comme un trône qui ressembloit au saphir, et il paroissoit
comme un homme assis sur ce trône.
27. Je vis comme un métal très-brillant, et semblable au feu,
tant au-dedanâ qu’autour de lui. Depuis ses reins jusqu’en haut,
et depuis ses reins jusqu’en bas, je vis comme un feu qui jettoit sa
lumière tout autour ;
28. Et comme l’arc qui paroît au ciel dans une nuée en un jour
de pluie. C’est à quoi ressembloit la lumière qui brilloit tout
autour. .