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ALISMA NATANS.
F am . d es A l i s m a c é e s . Fl. Franc. H e x a n d r i e p o l y g y n i e . Lin .
Alisma natans. A . foliis ellipticis obtusis, pedunculis solitariis. Lin. II. Suec. 2.
324.6/?. pl. 487. Poil. Palat. 3. p. 3 1 9. app. Rolh. Germ. 1. 163 ; 2. 429. Goerln.
defruct. 2 .p. 22. Willd.sp.pl. 2 .p. 278. Pers. enchir. 1. 401. Fl. Fr. éd. 3. 1887.
Alisma natans. A. foliis ellipticis obtusis, pedunculis solitariis, capsulis stria lis.
Smilh. Jl, Brit. 1. p. 402.
Alisma natans. A . caulibus filiformibus repentibus ad nodos radicantibus, foliis
radicalibus gramineis angustissimis, caulinis petiolatis ellipticis natantibus.
Lam. dict. 2. p. 5 15.
Damasonium repens potamogetonis rotundifolii folio. Vaill. act. 171 9. p. 0.9.
t. 4 . / 8 .
Damasonium radículas emittens ex geniculis. Vaill. botan. Paris. 46.
R an un cu lu s foliis gramineis et subrotundis. Petit, gen. 47.
F LUTEAU NAGEANT.
D E S C R I P T I O N .
La racine de ce joli Fluteau est formée d'un amas de fibres très-longues,
brillantes, blanches ou jaunâtres. E lle donne naissance à des tiges grê les , faib
le s, rampantes, toujours plongées sous l’e au , et émettant de distance en
distance des faisceaux de feuilles pétiolées, dont les inférieurs sont accompagnés
de fibres radicales plus ou moins nombreuses. Les pétioles qui soutiennent
les feuilles sont grêles , cylindriques, longs de un à trois décimètres.
L eu r limb e, qui nage à la surface de l’eau à la manière des feuilles de nympbæa,
est ellip tique,entier sur les bords, obtus et marqué de trois nervures saillantes;
sa surface supérieure est lisse et brillante. Outre ces feuilles, il en est d’autres
moins apparentes qui naissent de la racine proprement dite, à l ’origine de la
tige et qui diffèrent des premières par leur forme. Elles sont sessiles, linéaires,
molles, très-allongées et assez semblables à celles des plantes graminées.
Les fleurs sont solitaires au sommet de pédoncules allongés, qui naissent
de l ’aisselle des feuilles caulinaires, le plus souvent au nombre de trois ou quatre
par chaque fascicule. Elles viennent s’épanouir à la surface de l’eau.
Le périgone est très-ouvert, du diamètre de quinze ou dix-huit millimètres,
à six divisions profondes, dont trois extérieures ont l ’apparence de folioles
calicinales, tandis que les trois intérieures paraissent être de véritables pétales.
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