
qu’eux. Ces fleurs étant entièrement semblables, d’ailleurs, pour leur disposition
, leur forme et leur organisation à celles de l ’A ntkér ic à feuilles d’aloès ;
nous n’entrerons à leur égard dans aucun détail, pensant qu’il serait inutile
de répéter ce que nous avons dit dans l ’article précédent.
H I S T O I R E .
L ’Anthéric frutescent est originaire du Cap de Bonne-Espérance. I l fleurit
pendant tout l’été, demande les mêmes soins, et se propage de la m ême manière
que le précédent.
O B S E R V A T I O N S.
Le genre Anthericum, tel qu’il avait été établi par L in n é , renfermait des espèces
extrêmement disparates. Les botanistes modernes en ont retiré avec raison les
Tofieldias et YAbama, qui appartiennent à des familles différentes, et les Pha-
langères, qui en diffèrent par leurs fleurs blanches ou rougeâtres, par leurs
étamines g la b re s , et surtout par leur mode de germination ; moyennant ces
retranchements, le genre est devenu très-naturel. Les espèces qui le constituent,
celles du moins dont l’organisation est bien co n n u e , ont toutes, outre les caractères
propres à la famille, des racines solides ou fibreuses, des feuilles charnues
ou fistuleuses, des fleurs jaunes disposées en grappes simples, un périgone
divisé jusqu’à sa base en six segments étalés, des étamines dont les filaments
sont barbus, un style filiforme et un stigmate simple. L ’embryon est placé dans
l ’axe même de la gra in e , et dans le moment de la germination, son lobe pend
au moyen d’un filament au côté de la première gaîne. A l’exception d’une
espèce qui est originaire de la Nouvelle Z é lan d e , toutes celles que l’on connaît
à présent ont été trouvées en Afrique.