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 TRITOMA  UVARIA. 
 F a m .   d es  A s p h o d è l e s .   J u s s .— H e x a n d r i e   m o n o g y n i e .   L i n . 
 Tritoma  uvaria.  T .  foliis  scapo  brevioribus  rigidis dorso margineque scabris.  
 Tritoma  uvaria.  T .  foliorum  margine  carinâque  spinuloso-serratâ,  spicâ  ovali-  
 cylindricâ,  corollâ  clavato  cylindricâ.  Gawl.  in  Curt.  Bot. mag.  y 5 8.  
 Veltheimia  uvaria.  V .  acaulis  foliis  ensiformibus  canaliculalis  carinatis.  Pers.  
 ench.  i . p.  8yy. 
 Veltheimia  uvaria.  V .  scapo  longiore  foliis  ensiformibus  carinatis.  PVilld.  sp. 
 pl.  2. p.  182. 
 Veltheimia  uvaria.  Jaçq. fragm.  1.  p.  7.  t.  /[.f. 
 Aletris  uvaria.  A .  acaulis  foliis  ensiformibus  canaliculatis  carinatis.  Lin.  syst.  
 nal.  2 77. 
 Alo e   uvaria. A.floribus  sessilibus reflexis imbricatis prismaticis. Lin. sp. pl. 460. 
 Knorr.  del.  Bort.  1.  lab.  A   i 3.  Mill.  dicl.n.  23. 
 A lo e   longifolia.  Lam.  dict.  \. p.  90. 
 Alo e  A fricana  folio triangulari  longissimo  et  angustissimo,  floribus  luteis  foeti-  
 dis.  Commel. hort.  2.  p.  29.  t.  1 5 ? Seba.  thesaur.  1. p.  29.  t.  19. f .   3. 
 TRITOMA  A  LONGUES  GRAPPES. 
 D E S C R I P T I O N . 
 La  racine de  cette plante est  formée  d’unfaisceau  de  fibres nombreuses,  fusi-  
 formes  très-longues,  d’une  couleur pâle  et  de  la  grosseur d’une  plume  à écrire.  
 E lle   donne  naissance  à des feuilles vivaces,  linéaires,  allongées, droites, roides,  
 pliées  en carène, glabres, vertes et  rétrécies  graduellement depuis  leur base  jusqu’à  
 leur sommet, qui  se  termine en  pointe  aiguë. Les bords  et  la  carène de ces  
 feuilles  sont  un  peu  cartilagineux et finement  dentelés  en  scie;  ce  qui les rend  
 rudes  au  toucher. 
 L a   hampe qu’elles  entourent par leur  base  s’élève  un  peu  plus haut qu’elles.  
 E lle  est lisse, glabre, nue, de la  grosseur du d oigt, et haute de 6  à  10 décimètres. 
 Les  fleurs,disposées  en épis, ou grappes presque  cylindriques,  extrêmement  
 serrées,  sont  très-nombreuses,  pendantes, soutenues  par  des  pédicelles  épais,  
 arqués,  longs  de  cinq millimètres  environ.  Elles  se  recouvrent  mutuellement  
 comme les  tuiles, dont on  forme  les  toits. A   la base de chaque pédicelle  est une  
 bractée membraneuse,  lancéolée,  aussi  longue  que  lui. 
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