
GLADIOLUS HIRSUTUS.
Fam. des I r i s . J u s s . — T r i a n d r i e m o n o o t r i e . L i n .
Gladiolus hirsutus. G. corollâ campân'ulatâ, foliis ensiformibus villosulis, va-
ginâ pilosâ , caule bifloro spalhisque glabris. Jacq. ic. rar. 2. t. 2S0. Collect. 4.
D. l6l .
Gladiolus hirsutus. G. corolla subringente, spathis tubo æqua libu s, scapis bi-
flo ris, foliis ensiformibus nervosis hirsutis. Willd. sp. pl. i. p. 214.
Gladiolus hirsutus. G . corollæ subringentis laciniæ obovatæ subundulatæ, foliis
ensiformibus villosulis, vaginis pilosis. Vahl. enum. pl. 2. p. 88.
B. Mulliflorus.
Gladiolus hirsutus var. 0. Gawl. in Curt. bot. mag. 574. et var. S', ibid. 72 7.
Gladiolus roseus. G. foliis lanceolatis, tortis rubro inarginatis pubescentibus,
floribus roseis odoratissimis. Andr. bot. rep. t. 1 1 .
Watsonia amoena. Var. 0 rosea. Pers. enchir. 1. 43.
C. Minor.
Gladiolus hirsutus. var. y villosiusculus. Gawl. in Curt. bot. mag. 72 7 . et 823 ?
G L A Y E U L VELU.
D E S C R I P T I O N .
La tige de ce G la y eu l est élancée, haute de six décimètres en v iron, g r ê le ,
lisse et parfaitement glabre. E lle est accompagnée d’une ou deux feuilles radicales,
engainantes, un peu plus courtes qu e lle , étroites, linéaires, comprimées
en forme de g la iv e , aiguës, lisérées de rouge, marquées de nervures très-saillantes
, couvertes particulièrement sur leur gaine de poils mous et assez long s, qui
deviennent rares vers leur sommet. D eux ou trois feuilles semblables, mais
ayant leur gaine beaucoup plus longue et leur limbe assez co u r t, naissent de
la tige elle-même.
Les fleurs, au nombre de deux dans la variété que nous figurons ic i , sont
assez grandes, un peu inclinées et de couleur rose. Chacune d’elles est entourée
à sa base par deux bractées foliacées, linéaires, lancéolées, égales entre elles et
longues de quatre à cinq centimètres.
Le tube du périgone, un peu plus long que les bractées, et assez fortement
arqué vers le milieu de sa longueur, s’évase beaucoup dans sa partie supérieure.
Le limbe est presque régulier. Ses divisions sont grandes, larges, étalées,dilatées
vers le haut en manière de spatule, et rétrécies subitement à leur sommet en
une petite poin te, très-peu prononcée dans quelques-unes d’entre elles.
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