
AMARYLLIS MONTANA.
F am. des N a r c i s s e s . *Tu s s .— H ex a n d r i e m o n o g y n i e . L tiv.
Am a ry llis montana. A. spathâ multiflorâ, foliis lineari-subulatis, pctalis alternis
mucronatis, genitalibus erectis. La Billard, ic. pl. syr. decas 2. p. 5. t. v. Pers.
enchir. p. 3 54 .
Am a ry llis montana. A . corollis campanulatis æ qualibu s, laciniis alternis aris-
ta lis , genitalibus rectis corollâ dnplo brevioribus, scapo folioso, foliis linea-
ribus. PVilld. spec. pl. 2. p. 56.
AMARYLLIS DES MONTAGNES .
D E S C R I P T I O N .
L a tige grêle et élancée de cette Am a ry llis , ses feuilles linéaires, ses fleurs
b leu e s , dont le périgone régulier est fendu jusqu’à l ’o v a ir e , ses étamines
droites, la distinguent suffisamment des autres espèces du même gen re , parmi
lesquelles elle ne tient peut-être pas un des premiers rangs pour son éclat
mais est loin d’occuper un des derniers quant à l ’é légance de son port. Sa tige
est haute de trois à quatre décimètres, g r ê le , flexu eus e, c y lin d r iq u e , g la b re , à
peine striée, feu illé e , simple ou un peu rameuse vers le haut. E lle est entourée
à sa base par c in q ou six feuilles radicales plus courtes qu’e lle , linéaires, très-
étroites, engaînées et enveloppées elles-mêmes dans leur partie inférieure par
une game com m u n e , membraneuse et brunâtre. Les feuilles caulinaires sont
beaucoup plus cou r te s , très-peu nombreuses, embrassantes à leu r base, qui
est membraneuse sur les bords.
Les fleurs sont terminales, disposées en panicule ou ombelle ir réguliè re , et
supportées par des pédoncules simples ou rameux. Celles qui terminent les
rameaux sont solitaires. Les pédoncules qui supportent ces dernières sont
embrassés à leur base par deux bractées opp osées, lancéolées et membran
euses , beaucoup plus courtes q u ’eux. Des bractées semblables, et en nombre
éga l à ce lu i des pédoncules de l ’ombelle qui termine la t ig e , forment autour
de celle-ci une sorte de spatbe ou collerette.
L e périgone est bleu , ré gu lie r , à demi o u v e r t, divisé jusqu’à l ’ovaire en six
laniaires lan céo lé es -lin éa ire s, longues de trois centimètres environ , dont trois
sont obtuses au sommet, et les trois autre s , alternes, avec les premières, sont
terminées par une petite pointe.
Les filaments des étamines sont droits, filiformes, in é g au x , insérés à la base
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