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 Fam.  des  A s p h o d è l e s .   L u s s .— H e x a n d r i e   mo n o g y n i e .   L i n . 
 Phalangium  liliago.  P .  foliis  plan is,  scapo  simplicissimo,  corollis  plan is,  pis-  
 tillo  declinato.  Schreb.  spicil.  36.  Lam.  illustr.  t.  240. f .   2.  Lam.dict.  5.  p.  245.  
 FI.  Fr.  édit.  3.  1931.   Pers.  enchir.  1.  p.  369. 
 Anthericum  liliago.  Hort.  Ups.  83.  FI. Suec.  2.  290. It.  Scan.  104.  Sp.  plant.  44S.  
 Mill. die t.  n.  3.  Jaccj. Hort.  Vind.  1.  t.  83.  Pollich. Pala t. n.  335.  Fl. Dan.  t. 616.   
 Rolh.  Germ.  1.  1Ô0  ;  2.  392.  JVilld.  sp.  pl.  2.  141.   Desfont.  Ail.  1.  p.  304.  
 Gcerln.  de  Fruct.  1. p.  55.  t.  16. f   1. 
 Ornithogalum  gramineum.  Lam.Jl.  Fr.  3.  p.  278. 
 Phalangium  radieikus  teretibus,  foliis  radicalibus  caria a lis,  ensiformibus,  pe-  
 tiolis  uniíloris.  Hall. Hela. n.  1207? 
 Anthericum  caulibus  non  ramosis,  foliis  planis.  Guett. Stamp.  1.  p.  128.  
 Phalangium  p ulch rius,  non  ramosum.  J. Bauh.  hist.  2.  p.  635. 
 Phalangium parvo flore  non  ramosum. Bauh. pin.  29. Moris. hist.  1.  p.  333. S. 4. 
 t.  1.  f .   10.  Fournef.  inst.  368. 
 Phalangium  non  ramosum.  Dod. pempt.  ic.  106.  Park. theatr.  419. 
 Liliago  Cordi.  Lob.  ic.  p.  48. 
 Liliago.  Cord.  hist.  2.  c.  106.  y?.  48. 
 PHALANGÈRE  FLEUR  DE  LIS. 
 D E S C R I P T I O N . 
 La   racine  de  celte  plante  est  un  faisceau  de fibres  épaisses, charnues,  blanches  
 ,  cylindriques  et  très-longues.  E lle   donne  naissance  à  des  feuilles  nombreuses, 
   linéaires,  étroites,  courbées  en  ca rène ,  rétrécies  graduellement  en  
 pointe  de  la  base  jusqu’au  sommet,  aiguës,  parfaitement  glabres,  entières  sur  
 les  bords,  et  un  peu  plus  courtes  que  la  hampe. Celle-ci  est haute de  trois  à  six  
 décimètres,  c y lin d r iq u e,  glab re,  parfaitement  simple,  chargée  dans  le milieu  
 de deux ou  trois  folioles  ou  bractées membraneuses,  lancéolées, aiguës,  et terminée  
 par une grappe  simple et  allongée de fleurs blanches, dont le nombre  est  
 très-variable.  Les  pédicelles  qui supportent  ces fleurs  sont  à moitié  redressés  et  
 longs  de  deux  centimètres  et  demi.  Cha cun  d’eux  est  muni  à  sa  base  d’une  
 bractée membraneuse,  lan céolé e,  a igu ë ,  un  peu  plus  courte  que  lui. 
 L e   périgone  est  divisé  jusqu'à  sa  base  en  six  lanières,  étalées,  linéaires-  
 lancéolées,  obtuses,  très-blanches,  marquées  de  trois  nervures,  et  à  peu  près 
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