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 ALLIUM  PANICULATUM. 
 F a m .  des  A s p h o d è l e s .   J u s s . — H e x a n d r i e   mo n o g y n i e .   L i n . 
 Âlliutn  paniculatuin.  A .  caule  subteretifolio,  umbellifero,  pedunculis  capilla-  
 ceis  effusis,  staminibus  sim p lic ibu s,  spathâ  longissimâ.  Lin.  sp. pl.  p.  428.  
 Scop. Jl.  Carn.  éd.  2.  n.  398.  Hoffm.  Germ.  116.   TVilld.  sp.  pl.  2.  p.  72.  Pers.  
 enchir.  1. p.  456. 
 Allium   radice  d up lic i,  foliis  succulentis,  spathâ  bico rn i,  umbellæ  radiis  pen-  
 dulis.  Hall. Helv.  n.  1225. 
 Allium   foliis  t'eretibus,  vaginâ  bicorni, umbellâ  pendulâ  suavè purpureâ. Hall. 
 opusc.  386.  n.  25.  cum  icône. 
 Allium   monlanum  bicorne,  floribus triquetris  purpureis,  pedunculis  longis  et  
 reflexis.  Seg.  Feron. 2.  p.  70. 
 AIL  EN  PANICULE. 
 D E S C R I P T I O N . 
 C e t A il  a  beaucoup  de  rapport  avec  quelques  espèces  du  même  genre ,  et  
 en  particulier avec  l’A il  jaune  et  l ’A il  pâle..  I l  diffère  de  l ’un  et  de  l’autre  par  
 ses fleurs  d’un  rouge violet.  I l  diffère  en outre du  premier  par  ses  feuilles  roulées  
 en  canal  et marquées  de  côtes  longitudinales;  du  second,  par  la  longueur  
 plus grande  de  ses  étamines et de  son  sty le ,  et  par  les dentelures plus marquées  
 des  côtes  de  ses  feuilles. 
 L a   bulbe  qui  lu i  donne  naissance  est  o vale -ob lon gu e ,  rétrécie  en  pointe  
 vers  son  sommet,  couverte  d’écailles  un  peu  rougeâtres.  Sa  tige  est  haute  
 de  deux  ou  trois  déc imètres,  d roite,  sim p le ,  g r ê le ,  c y lin d r iq u e ,  chargée  de  
 deux  ou  trois  feuilles  grê les ,  filiformes.  Les  feuille s,  qui  se  dessèchent  avant  
 l’entier  épanouissement  des  fleu rs ,  sont  roulées  sur  leurs  bords  en  forme  de  
 gouttière, et relevées sur le dos dans  toute  leur  longueur de  trois  côtes  très-saillantes, 
  dont  le  bord  est, ainsi que  ceux de  la  feuille,  hérissé de dentelures fines  
 et  roides,  qui  les  rendent  rudes  au  toucher. 
 Les  fleurs  sont  de  grandeur médiocre, d’un  rouge  v iole t,  assez  nombreuses,  
 disposées  en  ombelle  terminale,  dépourvue  de  bulbes.  Les  pédicelles  qui  les  
 supportent  sont capillaires, longs d’un  à  trois  centimètres;  ceux  du milieu  sont  
 droits;  les  extérieurs sont  recourbés,  et  pendants. L a   spathe est formée de deux  
 valves  inégales,  membraneuses,  concaves  et  lancéolées  à  la  base,  rétrécies  au  
 sommet en  une pointe,  dont  la  longueur  très-variable dépasse presque  toujours  
 de  beaucoup  celle  des  pédicelles.