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CROCUS VERNUS.
F am. des I ris . J V s s .— T r ia n d r i e monogyni e . Z / iy.
Crocus vernus. C. bulbo-tubere tunicis reticulato-fibrosis vestito, ore tubi his-
p id o , stigmate incluso trifido, lobis cuneiformibus incisis.
Crocus vernus. C. bulbo-tubere globoso tunicis pullis reticulato-fibrosis invo-
lu to , ore tubi glandulis filiformibus irretitim oc c lu so, stigmatibus antberas
superantibus. Gaivl. in Curi. bolan. mag. 860.
Crocus vernus. C . staminibus pislillo longioribus, limbo parvo tubo multoties
breviore. Lam. illuslr. n. 444. /. 3o. / 2. Desfont. Jl. AU. 1. p. 33. Poirel in Lam.
dict; 6. p. 384.
Crocus vernus. C. foliis linearibus p lanis, stigmate in c luso, segmentis incras-
satis brevissimis. Pers. enchir. i . p. 4 1 .
Crocus vernus. C. stigmate incluso trifido, lobis cuneiformibus incisis. Smith.
Jl. Brit. 40. Vahl. enum. pl. 2. p. 46.
Crocus vernus. C .stigmate trifidocorollâ breviore erecto, foliis linearibus planis.
Wdld. sp. pl. 1. 1 Cj5.
Crocus v ern u s , var. a. et 0. Fl. Fr. éd. 3. n. 2oo3.
Crocus vernus. C. yernalis foliis latioribus, margine patulo. Lin. syst. pl. y 5.
Jacq. Auslr. 5. p. 47. a pp. lab. 36. Knorr. del. hort. 1. lab. S. 14 . f . 3. Scop. Carn.
éd. 2. n. 47. Engl. bot. n. 344.
Crocus sativus, var. 0. Lin. sp. pl. 5o.
Crocus lubâ brevissimâ trifidâ. Hall. Helvet. n. 12,57.
Crocus vernus latifolius. Bauh. pin. 65-66.
Croci verni lalifolii octodecim priores varietates. Tourne/, inst. p. 3 5 1. et 352.
et quinque priores. Clus. hist. p. 2o3.
Crocus montanus vernalis. Hort. Eyst. test. 3. lab. î o. f . 3.
SAFRAN PRINTANIE R.
DESCRI P T ION.
Un double tubercule couvert d'une tunique b ru n e , formée de plusieurs plans
de fibres entrecroisées en manière de réseau, émet par en bas des fibrilles radicales
nombreuses, et donne naissance par sa partie supérieure à une ou plusieurs
hampes très-courtes, situées chacune au milieu d’un faisceau de 3 ou 4
feuilles linéaires, planes, glabres, aiguës, larges de 3 millimètres environ, roulées
en dehors sur leurs bords, et munies d’une nervure m o yen ne , blanch e, fort
développée. Ces feuilles son t, ainsi que la hampe qu’elles entourent, enveloppées
à leur base par trois ou quatre gaines m embraneuses. La hampe elle-même,
qui est très-courte et entièrement enfouie dans la terre, est cachée dans une
petite gaine membraneuse particulière. Elle porte à son sommet une fleur solitaire,
entourée dans toute la longueur de son tube par une bractée ou spathe
membraneuse, qui naît immédiatement au dessous de l ’ovaire. L e tube de cette
fleur est g rê le , cy lin d r iq u e, plus lo n g , pour l ’ordinaire, que les divisions du
limbe. Celles-ci sont au nombre de s ix , lancéolées, tantôt obtuses et arrondies
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