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 sou d é ,ain si  que  lu i ,  au  tube  du  périgone  dans la  plus grande partie de  sa  longueur. 
   I l  est  libre  et  en  forme  de  pyramide  à  son  sommet,  qui  supporte  trois  
 stigmates  lancéolés,  blanchâtres,  de  moitié  plus  courts  que  les  segments  extérieurs  
 du périgone, dont ils suivent  la  courbure. Ces  stigmates  logent  sous  leur  
 concavité les  étamines, dont les  filaments sont en  formes d’a lên e , et les anthères  
 oblongues-linéaires.  Ils  se divisent  en deux lèvres, l’une  extérieure, très-courte,  
 et  l ’autre  intérieure,  longue de  six millimètres  en v iron ,  fendue  jusqu’à sa  base  
 en  deux  lobes  lancéolés,  obtus  et  dentelés  au  sommet. 
 H I S T O I R E . 
 L ’Iris jaunâtre croît dans  les montagnes des parties méridionales d e là  France  
 et  de  l ’A llemagne.  O n   la  cultive  assez  communément  dans  les  parterres,  où  
 elle  fleurit  au  premier  printemps.  Sa  fleur  est  inodore. 
 O  B   S E  R  V A T I   O  N  S. 
 L ’Iris  jaunâtre  diffère  de  l’Iris  n a in e ,  dont  son  port  général  la  rapproche  
 b e au cou p ,  par  sa  tige  proportionnellement  plus  lon gu e ,  par  la  couleur jaune  
 de  sa  fleur,  et  surtout  par  la  brièveté  du  tube  de  son  pé rig one,  qui  n’a  pas  
 plus de  la  moitié  de  la  longueur  du  lim b e ,  et  qui  est  toujours  plus  court  que  
 la  spathe.  Les  barbes  que  portent  les segments  extérieurs  sont auss i,  à  proportio 
 n ,  beaucoup  plus  courtes que dans  l’Iris  naine,  et le   pédoncule qui  soutient  
 l ’ovaire  est  au  contraire  bien  plus  long. 
 Suivant M.  de L am a rck ,  l ’Iris  jaunâtre  a  la tige  aussi haute  que les  feuilles;  
 les  divisions  de  la  fleur  sont  jaunâtres  en  leur  lim b e ,  marquées  de veines  v io lettes  
 ou  d’un rouge-brun  sur leur onglet. Malgré  ces  légères  différences, nous  
 ne  doutons  pas  que notre  plante  n’appartienne  à  la  même  espèce. 
 E X P L I C A T I O N   D E   L A   P L A N C H E . 
 L a   P la n t e   entiere  d e   g ra n d eu r   n a turelle.  
 î .   L ’o v a ire ,  le  tube  du  périgone  et  les  stigmates.