
L e périgone est en forme de c lo ch e , divisé jusqu’à sa base en six lanières
lancéolées, d em i-é ta lé e s , recourbees en dehors et creusees a leui base d une
petite fossette.
Les étamines sont beaucoup plus courtes que le périgone. Leurs filaments
surtout sont très-courts. Les anthères sont jau n e s , redressées, en forme d a lêne,
échancrées à la b ase , rétrécies vers le haut en une pointe très-üne. L o v a ire
est sphérique, surmonté par un style filiforme, épais, plus lon g que les étamines.
L e stigmate est simple. L e fruit est une baie qui devient rougeâtre en vieillissan
t, et q u i, sous une écorce m in c e , renferme des semences oblongues et
nombreuses.
H I S T O I R E .
L e Streptope embrassant se trouve dans les montagnes d’une grande partie
de l ’Europe et dans les forêts ombragées du C an ad a , mais n ’est commun nulle
part. O n le cultive rarement dans les jardins.
O B S E R V A T I O N S .
A l’exemple de Michaux et de M . D e c a n d o lle , nous séparons cette plante
du g en reU vu la r ia , auquel elle avait été réunie par L in n é , mais d ontelle s écarte
tout-à-fait par la structure de son fruit. Tous ses caractères essentiels et sa conformation
générale la rapprochent des P o ly g o n a tum s , et il n y a aucun doute
qu’elle ne doive être comprise dans la même famille. Les noms de Sceau de
Salomon rameux, de Laurier Alexandrin, de Smi/ax, sous lesquels les anciens botanistes
l ’ont désignée, nous montrent qu’ils avaient bien saisi ce rapprochement.
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