
L ’ovaire est parfaitement lib r e , o v a le , un peu trian gu la ire, rétréci à son
sommet en un style co u r t, qui se partage en trois stigmates persistants, oblongs
et divergents. I l se transforme en une baie ou drupe de la grosseur d’un grain
de g en iè v re , renfermant sous une cbair peu épaisse un noyau à trois loges
monospermes, dont deux sont stériles.
H I S T O I R E .
L a Flagellaria des Indes croît parmi les buissons et dans les bois des Indes
orientales, et de la plupart des îles voisines. O n l ’a retrouvée dans les îles de
France et de Bourbon. E lle grimpe le lon g des herbes, des arbustes, et même
des arbres, en s’y fixant au moyen des vrilles qui terminent ses feuilles.
E lle fleurit pendant la plus grande partie de l’a n n é e , et cependant toutes
les fleurs d’une même panicule s’épanouissent à la fois. L a plupart avortent;
u n petit nombre produisent des fruits.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C H E .
Un rameau de la Plante de grandeur naturelle.
1. Une fleur détachée.
2. et 5. L ’ovaire et les stigmates.
6. 7. 8. Baies isolées, vues sous différents aspects.
9. U ne baie fendue transversalement.
10. Une graine.
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