
GALAX IA OVATA.
Fam. des I r i s . J u s s . — M o n a d e l p h i e t r i a n d r i e . L i n .
Galaxia ovata. G. foliis ov a tis, corollis rectis.
Galaxia ovata. G. foliis ovatis margine cartilagineis glabris. Pers. ench. i. p. 41.
Galaxia ovata. G . subacaulis, foliis ob long is, spathâ univalvi uniflorâ. TVilld. sp.
pl. 1. p. 583.
Galaxia ovata. G . foliis ovatis. Thunb. prodr. 10. Nov. gen. p. 5o. lab. 3. Jaccj.
coll. p. 13 7 . Ic. rar. 2. t. 2 9 1 . Cavan. dlss. 6. p. 3 4 1 . lab. 189. f 2. Lam. dict. 2.
p. 59 1 .
Ixia Galaxia. I . monadelpha, spatbâ radicali, foliis ovatis planis nervosis. Lin.
suppl. 93.
GALAXIA A FEUILLES OVALES.
Cette petite plante sort d’une bulbe o vale-ob lon gue , grosse comme une
petite noisette, couverte de deux ou trois plants d’une tunique brune épaisse,
composée de fibres longitudinales très-fortes, que réunissent d’autres fibres
transversales plus fines, de manière à former avec elles un réseau à jour très-
régulier. L a base de cette bulbe émet un grand nombre de fibrilles rameuses
et flexueuses. D e son sommet naît une tige toujours très-courte, le plus souvent
enfouie en totalité dans la terre, et couverte par des gaines membraneuses, dont
l ’intérieure, plus longue que les autre s, se prolonge en une feuille radicale plus
ou moins développée. Cette tige porte à son extrémité deux feuilles opposées,
ovales-oblongues, longues d’environ vingt-cinq millimètres, un peu obtuses,
cartilagineuses sur les bords, qui sont tantôt parfaitement entiers, tantôt finement
dentés et ciliés. Chacune d’elles embrasse à sa base un faisceau de feuilles
pa re ille s, mais plus pe tite s, au milieu duquel naissent les fleurs. Celles-ci sont
le plus souvent solitaires dans chaque fasc icu le , droites, sessiles et entourées
par une bractée ou spathe un iva lv e , membraneuse, blanchâtre, ovale et ré-
trécie en pointe au sommet.
L e périgone est en forme d’entonnoir. Son tube est cylindrique, droit, g rê le,
lon g de quinze à v ing -cin q centimètres, jaune à sa partie supérieure. Son limbe,
le plus souvent jau n e , mais quelquefois pourpre ou v io le t, est divisé en six
segments ovales-oblongs, un peu élargis au sommet,très-étalés, toujours jaunes
à la base, suivant l ’observation de Jacquin.
Les filaments des étamines, au nombre de trois soudés ensemble par leur
b ase , et libres au sommet, sont insérés à l ’entrée du tube du périgone, au-
dessus de laquelle ils s’élèvent un p eu . Les anthères sont jaun es, oblongues,
droites, fendues à la base.
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