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 di AruVc* 
 GLADIOLUS  TUBATUS. 
 Fam.  des  I r i s .   J u s  s . — t r i a n d r i e   m o f o g y n i e .   L i n . 
 Gladiolus  tubatus. G.  corollæ  tubo  gracili  longissimo,  laciniis  alternis  mucro-  
 natis,  foliis  ensiformibus plicatis hirsutis,  spathà  bivalvi.  Jacq.  ic. rar. 2.  264.  
 Collecl.  5.  p.  18. 
 Gladiolus tubatus. G. polystachyus, corollælimb o  sublabiato, tubo longissimo,  
 laciniis  alternis  mucrona tis,  foliis  ensiformibus  plicatis  hirsutis  ,  spathà  
 bivalvi. 
 Var. B .  spathæ  valvâ  interiore  tridentatâ. 
 Gladioli  tubati  var.  Jacq.  ic.  rar.  2.  lab.  265.  Collecl.  p.  19. 
 GLAÏEUL  EN  TROMPETTE. 
 D E S C R I P T I O N . 
 Les  feuilles  velues  et  plissées  de  ce  joli  G la ïe u l,  sa  tige  inclinée  dans  sa  
 partie  supérieure,  les  couleurs  et  la  disposition  de  ses  fleu rs ,  et presque  tous  
 les  autres  caractères  essentiels,  le  rapprochent  de  celui  que  nous  avons  décrit  
 dans  une  de  nos  premières  livraisons,  sous  le  nom  de  Glaïeul  incliné.  S i  on  les  
 compare  entre  e u x ,  on  verra  que  la  seule  différence  importante  qui  les  distingue  
 se  réduit  à  ce  que  trois  des  divisions  du  périgone  sont  terminées  chez  
 l’un  par  une  petite  p o in te ,  tandis  q u elle s   sont  obtuses  chez  l ’autre. 
 La hampe  du Gla ïeul en  trompette est g rê le , haute de six décimètres en viron ,  
 cylin d riq u e,  couverte  de  poils  mous ,  enveloppée  dans  sa  partie  inférieure  
 jusqu’au-delà  du  milieu  de  sa  hauteur  par  les  gaines des  feu ille s ,  nue dans  la  
 supérieure,  q u i ,  se  courbant for tement, devient horizontale  dans  toute  la  longueur  
 de  l ’épi qu’elle  supporte. 
 Les  feuilles  sont  toutes  radicale s,  mais  entourant  la  hampe  par  leur  base  
 roulée  en  manière de g a in e ,  et  ne s’en  séparant qu’à  une hauteur d’autant p lus  
 grande,  qu’elles sont  plus  intérieures,  elles  semblent,  au  premier  coup-d’ceil,  
 en  tirer  leur  origine.  Elles  sont  comprimées  en  forme  de  g la iv e ,  lancéolées,  
 plissées  en manière d’éventail, rétrécies dans le bas, aiguës et  couvertes de poils  
 mous.  Les  plus  extérieures  atteignent  la  hauteur  de  la  hampe ;  les  intérieures  
 la  dépassent.  Leurs  gaines  sont  velues  et membraneuses  sur  les  bords. 
 Les  fleurs  sont  au  nombre  de  douze  ou  quatorze,  disposées  en  épi  lâche:  
 elles  sont  sessiles,  quoique  leur  long  tube  les  fasse  paraître  pédicellées,  et  se  
 dirigent  toutes  vers  le  haut.  Chacune  d’elles  est  entourée  à  sa  base  par  deux  
 bractées, dont  l ’une  extérieure, un peu  plus  courte  que  le  tube de  la  fleur  est 
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