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 IRIS  ARENARIA. 
 F a m .   d es  I r i s .   J u s s .— T r i a n d r i e .   m o n o g y n i e   L i s t . 
 Iris  arenaria.  I.  barbata,  scapo  bifloro  foliis  angusto-ensiformibus  breviore,  
 spathâ tubo  longiore, flore  terminai:  abortiente. Willd.  hort.  Berol.  i.  p.  62. 
 Iris  arenaria.  I. barbata,  scapo  bifloro  foliis  ensiformibus  b reviore,  flore  supe-  
 riore  abortiente. Waldsl.  et Kitaib. pl.  rar.  Hangar, p.  S7 .  t.  5y. Pers.  enchir.  1.  
 p. Sx. 
 IRIS  DES  SABLES. 
 D E S C R I P T I O N . 
 Cette  espece  est  la  plus  p etite,  ou  du moins  I une  des  plus  petites du  genre  
 nombreux  auquel  elle  appartient.  Sa  racine  est  formée par la  réunion  de  plusieurs  
 tubercules  brunâtres  ,  charnus  et  irrégulièrement  o vale s,  qui  émettent  
 des fibres  épaisses, un  peu fusiformes, d’un blanc sale,  et  longues  d’un décimètre. 
  Il en sort plusieurs tiges  simples, d roites,  entièrement cachées par les gaines  
 des  feuilles,  et  longues  de  trois  à  quatre  centimètres  au  plus. 
 Les  feuilles  sont  toutes  radicales,  au  nombre  de  deux  ou  trois  dans  chaque  
 fa sc icu le ,  comprimées  en  forme  de  g la iv e ,  linéaires,  droites  ou  courbées  en  
 forme  de  faux.  Elles  s élèvent à  un  décimètre  environ  dans  les  fascicules  stériles 
 ,  mais  ne  dépassent  pas  la  fleur  dans  ceux  qui  en  renferment une. 
 Les fleurs, presque  toujours  au nombre  de deux  sur chaque  tige, sont jaunes  
 et soutenues par des pédicelles épais, longs de trois à c inq millimètres seulement.  
 Lune  d elle s  est  stérile,  1 autre  est  fertile. Elles  sont  entourées  d’une  spathe  à  
 trois  v a lv e s ,  dont  deux  extérieures,  et  la  troisième  moyenne.  Les  premières  
 sont opposées, foliacées, inégales, lancéolées, aiguës, concaves, un peu  renflées  
 et  relevées  en  carène sur le dos.  L ’intérieure  est plissée et fendue à l ’extrémité. 
 Le   périgone  est  d un  jaune  p â le ;  ses  divisions  sont  toutes  obtuses,  éclian-  
 crées  et un  peu  crénelées au  sommet. Les trois  extérieures, un peu  plus larges,  
 se courbent en dehors et sont barbues jusqu’au-delà du milieu de  leur longueur.  
 Les  trois  intérieures  sont  redressées  et  ondulées  dans  leur  partie  inférieure.  
 Le   tube  est  très-court. 
 Les  stigmates sont plus  courts que les divisions du  périgone;  leur  lèvre extérieure  
 est  tronquée  et  blanchâtre.  L ’intérieure,  d’un  jaune  p â le ,  est  partagée  
 en  deux  lobes  ondulés,  dentelés  au  sommet,  et  quelquefois même  découpés.  
 A u  dessous des stigmates sont les  étamines, dont les filaments blancs supportent  
 des  anthères  d’un  gris  rougeâtre  presque  aussi  longues  qu’eux.  Le   pollen  est  
 jaune. 
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