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ALLIUM PALLENS.
Fam. des A s p h o d è l e s . J u s s . — H e x a n d r i e mo n o g y n i e . L i n .
A llium pal Ions. A . caule subteretifolio umbellifero, florîbns pendulis truncatis,
staminibus simplicibus corollam æquantibus. Lin. sp. pl. 427. Gouan. illustr.
24. Lam. dicl. 1. p. 67. TVilld. sp. pl. 2. p. 72. FI. Fr. éd. 3. 1971.
A llium pallens. A . foliis semiteretibus striatis, spathâ bivalvi pedunculis paulô
lo n g io r i, floribus obtusis reflexis, staminibus simplicibus corollam æquantibus.
Brot. Fl. Lus. 1. 542?
Allium fla vum , var. (A Lam. Fl. Fr. 3. p. 2 58.
A llium flore pallido seu luteo. J. Bauh. hist. 2. p. 5 6 1.
Allium montanum bico rn e ,flo re pallido odoro. Bauh. pin. y5. Tourne/, mst. 384.
A llii montani quarti species prima. Clus. hist. 1 94.
Getliioides sylvestre. Column. ecphr. 2. p. 6. t. 7. f . 2.
AIL PALE.
D E S C R I P T I O N .
Une bulbe arrondie grosse comme une petite noix et couverte de tuniques
blanches, émet par sa base des fibres radicales b runes , filiformes et médiocrement
nombreuses. De son sommet naît une tige droite, sim p le , feuillée,
haute de quatre à cinq décimètres, assez forte, glabre, lisse et cylindrique. Les
feu ille s, au nombre de deux ou trois, sont véritablement radicales ; mais enveloppant
exactement la tige de leurs longues gaînes, et, s’en séparant subitement
à diverses hauteurs, elles semblent en tirer leur origine. Elles sont glabres dans
toute leur étendue, et se dessèchent pour l’ordinaire avant l’entier épanouissement
des fleurs. L eu r limbe est presque cy lind riqu e, fistuleux, lisse, creusé
du coté qui répond à la t ig e , d’une gouttière peu profonde. Il se rétrécit graduellement
jusqu’à son sommet, qui est aigu et dépasse celui de la tige.
Les fleurs sont blanchâtres et fort nombreuses. Elles forment une ombelle
dépourvue de bulb es , et sphérique, dont les pédicelles extérieurs sont un peu
pendants, mais point aussi prolongés que dans Y Ail paniculé. La spathe qui les
renferme est à deux valves lancéolées, marquées de nervures saillantes, et
prolongées en une pointe trois ou quatre fois aussi longue que le diamètre
de l’ombelle.
Les segments du périgone sont o v ale s-ob lon g s, con cav es, obtus, comme
tronqués, blancs et marqués d’une nervure moyenne, b ru n e ; ils sont serrés
les uns contre les autres, de manière à former une espèce de cloche ou de godet.