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 F a m .   d es  I r i s .   J p s s .— T r i a n d r i e   m o n o g y n i e .   L i n . 
 Crocus  Susianus.  C .  spathâ  b iv a lv i,  tunicis  bulbi  grossè  reticulatis  ,  laciniis  
 exterioribus floris  extrorsùm  révolutis. 
 Crocus Susianus.  C.  pauciflorus bulbo  grossè  reticulato, maculis  irregularibus  
 apertis  ;  laciniis  extimis  corollæ  suprà  persistenter  revolutis ;  sligmatibus  
 anlbcras semi-superantibus.  Gciiul.  in  Cuit.  bot.  mcig.  652. 
 Crocus  vernus  latifolius  flavo  varius.  Rud-b.  F.lys.  1 2 1 . /   4.  ex Gawl. 
 Crocus  vernus  latifolius  flavo  varius.  Bauh.  pin.  p.  66. 
 Crocus  vernus luteus  versicolor.  Paik.  Parad.  p.  166. n.  24.  t.  163. j\  1 1.  
 Crocu s  vernus  aureus  variegatus. Hort.  Eyst.  hyem.  t.  ¡t. f .  3. 
 Crocus vernus  latifolius  flavo  vario  flore.  C/us. hist.  206. 
 SAFRAN  DE  SUSE. 
 D E S C R I P T I O N . 
 La  bulbe de ce Safran ressemble beaucoup  à celles du Safran printanier, mais  
 les  tuniques qui la  recouvrent  sont  formées  de fibres  beaucoup  plus  »rossières  
 et plus  écartées.  E lle  émet  des  fibres radicales assez épaisses et peu  nombreuses. 
 Les  feuilles  ont  également  beaucoup  de  rapport  avec  celles  du  Safran  printanie 
 r, mais  sont un  peu  plus  longues  et plus  étroites. Elles  sont,  comme elles  
 linéaires, aiguës, glabres, creusées de deux  sillons  sur le dos, et marquées d’une  
 ligne  blanche,  un  peu  enfoncée  sur  la  surface  supérieure.  Les  gaines  membraneuses  
 qui  enveloppent  leur  partie  inférieure  sont  blanchâtres  et  d’une  
 longueur  très-variable. 
 Entre  ces  feuilles  s'élèvent  une  ou  deux  hampes  fort  courtes  entièrement  
 cachées,  et  uniflores.  Les fleurs qui  les surmontent  sont  enveloppées dans  une  
 spathe formée de deux bractées membraneuses, blanches, engainantes, presque 
 égales  entre  elles,  terminées en  pointe, et presque  aussi  longues que le tube du  
 périgone. Celui-ci  est  grêle,  anguleux, v io le t, un peu  arqué  et nu  à  son  entrée.  
 L e   limbe  est  d’un  jaune  orangé,  plus  petit que dans  la  plupart des  autres  espèces  
 du même  genre.  Ses divisions  sont lancéolées,  linéaires, un  peu  aiguës et  
 égales entre elles. Les trois extérieures ont la partie moyenne de leur face externe  
 marquée sur le dos de lignes violettes  plus  ou moins serrées.  Elles se  recourbent  
 en dehors et se roulent même  dans ce  sens, lors de  l’épanouissement de la fleur,  
 pour  rester  dans  cet  état  jusqu’au  moment  où  elles  se  fanent.  Les  trois  intérieures  
 sont droites,  planes  et  entièrement  jaunes. 
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