
d’ailleurs en rien de notre Lis p om p on , et s’accorde en tous points avec la
description que nous en avons donnée. C ’est cette variété que Linné regardait
comme le type principal de l’espèce à laquelle elle appartient.
Les caractères par lesquels on a cherché à distinguer le Lis de Ckalcédoine
du Lis pompon se tirent de la forme plus élargie et plus aplatie des feuilles
du premier, de la grandeur un peu plus considérable de ses fleurs, de ses tiges
feuillées jusques vers leur sommet, des cils qui bordent la principale nervure
de ses feuilles, et enfin des papilles filiformes et glanduleuses qui hérissent l ’intérieur
des divisions du p é rigone, et qui remplacent les lames dentelées qu’on
observe au même endroit dans le Lis pompon. Les premiers caractères sont
insuffisants et peu constants. Les seconds le sont-ils davantage ? c’est ce dont
nous doutons beaucoup. Le port général ne fournit pas de meilleure distinction
entre les deux espèces ; car il n’y a pas plus de différence entre elles, sous ce
rapport, qu’il n’y en a entre les diverses variétés qui constituent chacune d’elles.
H I S T O I R E .
Le Lis de Chalcédoine est originaire de Perse et de la plupart des contrées
du Levant. O n l’a retrouvé dans les montagnes de la Carniole. I l est très-
répandu dans les parterres , dont il fait à la fin de l ’été l’un des principaux
ornements.