
longueur que les pédicelles qui les supportent. Ceux-ci sont grêles et presque
entièrement enfermés dans la spatlie. Ils sont en outre enveloppés par des
bractées linéaires, blanches et membraneuses.
Le périgone est divisé jusqu’auprès de l’ovaire en six segments égaux entre
eu x, très-étalés, de forme linéaire-lancéolée, concaves et rétrécis à leur sommet
en une sorte d’arête. I l est d’un bleu-lilas très-pâle en dehors, et d’un violet
foncé en dedans. La base des segments est marquée d’une tache jaune.
Les filaments des étamines, au nombre de trois, sont soudés ensemble dans
presque toute leur longueur. Ils supportent des anthères jaunes, o vales, obtuses
et redressées.
L ’ovaire est adhérent, ovale, avec sa base tournée vers le h au t, à trois angles
ob tus, glabre et d’un vert brillant. Le style est renfermé dans le tube que
forment les étamines, et terminé par trois stigmates capillaires très-courts.
Le fruit est une capsule à trois loges et à trois valv es, de la même forme que
l ’o vaire, mais un peu bosselée. Chaque loge renferme cinq ou six graines, dont
la forme est assez semblable à celle d’un quartier de pomme.
H I S T O I R E .
L a Bermudiènne à petites fleurs, indigène du Canada et de la plupart des
Etats-Unis d’Am é r iq ue , supporte très-bien en pleine te rre ,d an s nos jardins, les
froids de l’h ive r , tandis que la véritable Bermudienne demande à être abritée
pendant cette saison. L a facilité avec laquelle elle se multiplie par la division
de ses racines, et l’élégance de ses fleurs, ont engagé quelques particuliers à
l ’employer comme bordure dans les jardins d’agrément ; mais elle est encore
moins répandue qu’elle ne mériterait de l’être.
E lle fleurit pendant tout l’é té , et surtout dans les mois de juin et juillet.
Ses fleurs s’épanouissent le matin, et se fanent vers le milieu du jour.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C H E .
L a P la n t e entière d e g ra n d eu r n a turelle.
1. Une capsule entière.
2. Une capsule fendue en travers.
3. Graines.