
Les étamines sont beaucoup plus courtes que les segments du périgone.
Leurs filaments sont blancs et en forme d’alêne. Les anthères sont redressées,
linéaires, fort longues.
L ’ovaire est adhérent, oblong et marqué de six sillons. I l supporte un style
filiforme, un peu plus long que les étamines, et terminé par trois stigmates
linéaires, arqués et étalés.
H I S T O I R E .
Le Gla yeul v e lu , introduit depuis une vingtaine d’années au moins dans les
jardins de l’E u rop e , n’a été cu ltiv é , à ce qu’il paraît, que depuis peu de temps
dans ceux de France. C ’est dans celui de M. G a b r ie l, à M eu d on , que nous
avons vu l’individu, qui a servi à notre figure et à notre description.
O B S E R V A T I O N S .
C ’est avec quelque doute que nous réunissons, daprès V ah l et M. G aw le r,
à la plante que nous venons de d éc rire, les variétés B et C , qui en diffèrent
par leurs tiges multiflores et par leur pé rig on e, dont les divisions sont beaucoup
plus étroites et moins étalées. I l est probable cependant qu elles appartiennent
à la même espèce ; mais nous avons peine à croire qu il en soit de même des
autres variétés que M. G awler a rapportées au Gladiolus hirsutus, et surtout de
ses variétés et et 0, dont les feuilles sont couvertes de poils presque imperceptibles
à la vue simple. Nous ne prétendons au reste rien décider à cet é g a rd ,
n’ayant pas vu nous-mêmes ces plantes.