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SAGITTARIA SAGITTIFOLIA.
F am. des A l i sm a c é e s . Fl. Fr.—M o n oe g i a p o l y a n d r i e . L i n .
Sagiltaria sagittifolia. S. foliis lanceolatis acuminatis sagittatis, lobis lanceolatis
rectis, scapo simplici. TVilld. sp. pl. 4. p. 408. Pers. enchir. 1. p. 563.
Sagiltaria sagittifolia. S. foliis sagittatis a cutis. Fl. Lapp. 344. Fl. Suec. 780. 869.
Roy. Lugcl-b. 493. Lin. sp. pl. 1 41 o , exclus, syn. Gronov. Fl. Dan. 1 74. Gmel.
Sib. 4. p. 207. Poil. Palal. n. 907. Larn. illustr. 776. Roi h. Germ. 1. 406 ; 2. 480.
Fl. Fr. édil. S. n. 1889.
Sagittaria sagittifolia. S. foliis sagittatis, capsulis compressis acutis. Lam. dict.
2. p. 5o3.
Sagittaria aquatica. Lam. Jl. Franc. 2. p. 1 97.
Sagitta major. Scop.Jl. Carn. 1 181.
Sagitta foliis acuminatis. Hall. Helvel. 1 i 85.
Var. A minor.
Ranunculus palustris folio sagittato minor i, et Ranunculus palustris folio sagittato
angustiori. Tourne/, insl. 292.
Sagitta et Sagitta minor angustifolia. J. Bauh. hisl. 3. 789 et 790.
Sagitta aquatica minor latifolia et angustifolia. Bauh. pin. 194.
Sagitta. Camer. épil. 874.
V a r . B major.
Ranun culus palustris folio sagittato maximo. Tourne/ inst. 292.
Sagitta major. Camer. épil. 875. Tabern. ic. 743. J. Bauh. hist. 790.
Sagitta aquatica major. Bauh. pin. 1 94.
V a r . C. foliis variis.
Sagitta aquatica minor foliis variis. Loes. Pruss. 234. t. 74.
Gramen bulbosum aqualicum. Bauh. prodr. 4.
SAGITTAIRE EN FLÈCHE.
D E S C R I P T I O N .
Une racine formée d’une multitude de fibres blanches et b rillan te s, donne
naissance à des feuilles nombreuses, portées sur des pétioles allongés, triangula
ires, très-gros dans leur partie inférieure, rétrécis en pointe vers le haut,
munis vers le bas de deux appendices membraneuses qui embrassent la hampe.
Ces pétioles sont formés à l'intérieur de cellules prismatiques hexagones extrêmement
grandes et pleines d’air. Le limbe de la feuille est triangulaire, en
forme de fer de flè ch e , plus ou moins élargi et a igu , entier sur les bords,
glabre et marqué de nervures saillantes, dont la moyenne est la plus forte. Les
oreillettes 011 appendices qui ‘résultent de son échancrure postérieure, sont en
général triangulaires, très-aiguës et aussi longues que le corps même de la
feuille. Quelquefois, et c’est ce qu’on observe particulièrement dans la variété B ,
elles sont beaucoup plus courtes et un peu obtuses.
A u milieu de ces feuilles s’é lève, à la hauteur de trois à douze décimètres,
une hampe droite ou un peu courb ée, anguleuse , nue, g la b re , et formée à
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