
V E R B E N A officinalis
Verveine officinale.
Pharm. Verbenae Herba.
Allemand. Gemeiner Eifen-hart, Eifen-kraut, Stahl*kraut.
Anglais. Vervain.
Fleurit En Juillet et Août. O»
D ia n d r ie Mo n o s ïn ie .
Or/i ALr* r .tjiw. vt.. Perfnnées.
C a r a c t è r e s GéNéniQtiES. Corolle infundibuliforme, ou en entonnoir, inégale, courbe
a ("Coupée longitudinalement et très agrandie.) b. L e Calice est à 5 dents,, dont
une plus courte que les autres, et comme tronquée c. - Etamines au nombre de a ou de 4.
Semences au nombre de a ou de 4 , nues. ■
C a r a c t è r e s Sp é c i f iq u e s . Tetrandrique d. — Epis filiformes paniculés. —— Feuilles
découpées profondément en plufieurs parties ----- Tige folitaire.
Des 4 Etamines indiquées par la lettre d , a font plus longues que les autres ; c’est
pourquoi quelques Botanistes ont rangé cette Plante, dans la XIFe. Clasfe de Linné,
f avoir, dans la Didynamie-Gymnosperme. La femence est ovale, fort
agrandie vers e. et repréfentée des s côtés vers f . La Tige s’élève jusqu’à la hauteur
de i l à a pieds.
C r o î t . L e long des chemins et des hayes ; et dans des endroits fecs et pierreux.
D ’après une obfervation de M i l l e r , il prétend que cette Plante ne s’éloigne jamais davantage
de plus d’un & de mille d’Angleterre, ou de 6 minutes, des endroits habités; de forte
qu’elle pourrait fervir d’indice du voifinage de quelque habitation. On trouve^ cette
Plante fur les collines arides voilines de N a a r d e n , çà et là le long des Dunes près d H a r l
e m et de la H a y e ; fur les remparts d’ÜTRECHT; à S a n d w y k près de T i i i e l ; le long
de la digue près de L ie n d e n , D r i e l , E l d e n ; autour de la mailbu dite de N e v e l dans
la BéTuvE, près de NiMèGuE et ailleurs.
le l’ai trouvée en-abondance le long d’une digue entre ARNHEMetZuTPHEN ; comme ausli
entre A r n h e m et NiMèGUE; et fur la digue le long du L in g e n dans la BéTUVE. (Favrod)
PROPRiETés. Elle est un peu amerè et astringente, mais, vû fon peu d’efficace, on a
renoncé depuis longtems à fon ufage en Médecine.
U sage Oeconomique. Mattu sch ka et R euss asfurent, qne fi on mêle de la racine
de Verveine avec des Concombres , ces derniers en aquièrent plus de goût et. même un
goût plus agréable. Cette Plante, dit Brugmans, est nuifible au bétail; cependant L inn.
asfure, que les moutons la mangent impunément. D'après D amrourkey elle coudent
quelque principe colorant,
J