
T H Y M U S Serpyüum.
I.bym ferjjokt.
PMrm. Serpylli herba.
Allemand. Veld Tliymian.
Anglais. Mother of ïhyme.
Française Serpolet.
Fleurit en Juillet et Août. 7____
O ni. Nat. de linn. x l i i. Ferticillêes.
Ü ID ÏX AM I I i G Y M N’ O S PEU M ! E. ■
Caractères GéïiêRiQUES. Calice bilabié , dont la gorge est fermée par des poils; fil
est rem-êfenté aggtandi vers a, et-vû par devant et àusfi aggrandi vers b )
C aractères Spécifiques. Fleurs rasfemblées en'tête. — Tiges rampantes. — Feuilles
«lanes. obtuics » ciliccs à 13- bfiiG c. c. * i q , t
P Les dents du Calice repréfenté en a. font ausfi ciliées. On voit une Corolle feparee avec le Style
et le Stigmate, qui en fartent ; de grandeur naturelle ter s d. et aggrandte vers e. — La même
Corolle repréfentée -ouverte, Pour en faire voir les Etamines, qui font de la longueur de la Corolle.
aggrandie en ƒ. Un Pistil féparé et aggrandi vers g. Les Semences reprefentees vers A. ■
Variétés. i. à fleurs blanches, a. Tout à fait glabre, et 3. feuilles Étroites. | _
Ann nu T rad. Parmi le grand nombre d’autres variétés de cette plante que jai obfer-
v éesen ce pays, je remarquerai feulement les fui vantes. 1“. à feuilles plus ou moins obtufes.
a?., à feuilles vertes ou rougeâtres. 3°. à verticiUes triflores ou multifîores. E t-4 . a Etamines
plus courtes que la Corolle. (Favrod.) •
L ieu Natal. Dans les terreins élevés , fecs et fablonneuxv ■
Autour de Groningue prés du Harender-Moolen et dans les environs. En F rise, autour
de Bergum , Heereveen. en d’autres places couvertes "de Bois f ; prés de ZwoLf ;. dans les bruyères
de la Veluwet; dans les plaines fablonneufes des environs deZuTPHEN f ; autour deRHENEN f ; ■
■ è-Wamel près de TiEEf; dans les bruyères entre le Bilt et A mesfoort et dans le G ooiland f ;
rien n’est plus commun dans les Dunes de la Hollande! ; le long du bord des bruyères.piès de
N imègue f ; dans les bruyères de Br ed a! ; et en pliifieurs autres endroits de la même nature.
■ La Variété 1. a été trouvée par de Gorter , dans les bruyères d Elspeet et dans 1 allee
(i’On fnpas La 2'"=. variété a été - obfervée par S. J. van Geüns dans les environs d Harderwyk.
Add • DU Trad. Quant au lieu natal des variétés que j’ai indiques, j en ai obfervé la
plupart d et là-dans l’immenfe bruyère qui fe trouve entre Utrecht et Amesfoort ; près
de la campagne de Koelhorst, entre Amesfoort et le Eembrug; fur les collines fablon*
neufeè duPGREP, TAmerongen , et de Roosendaal; amfi queTur les Dunes intérieures de
la Hollande, fituées entre les bois d’Harlem et le village d Heemstede.- (Favrod.)
Vertus et Usages en Médecine. On ne fait plus aujourdhui ufage de cette plante
intérieurement: mais, feulement extérieurement; foit en décoction dans-du vin ou par application
ièche , pour fortifier quelques parties faibles, ou pour réfoudre quelque apoftume-froide ;
on l’employe ausfi en bains de piéds pour chasfer les menftrues. ' L inné loue 1 infufion de
cette plante dans dé l’eau contre les maux de tête caufe's par une demi - ivresfe. L huile de
Thvm dont on a imprégné un peu de coton et placé dans le creux d’une dent gâtee, apparie
bientôt- la douleur qu’elle occafionne; ' enfin on recommande l’esprit de Thym, comme gargarisme
dans les paralyfies de langue. (Murray.) ’ „
Usages Economiques. Cette Plante étant une-des -plus odoriférantes de ce pays, est
ansfi une de celles que les abeilles recherchent le plus avidement (Swed. Abhand. BeckmanQ
Crantz prétend même que le miel que les abeilles y recueillent ,-posfède les mêmes vertus
fortifiantes que la plante elle-même; comme pâturage cette plante est très bonne et laine
cour les Moutons et les Chèvres, dont la chair devient par là beaucoup plus favoureufe ; car
quoique Miller prétende le contraire -et rapporte qu’il n’y a point de bétail qui veuille y toucher,
miis qu’on voit, dit-il, la plante en pleine fleuraifon et cependant laisfée intafte, tandis que
tobt était brouté. autour et même fort près de terre ; on a'toute fois obferve-que dans les
bruvères de notre patrie., les Moutons la mangent volontiers et que leur chair en acquiert un
goût plus agréable. — On peut encore avancer ici, à'l’appui de cette opinion et contre le rapport
de Miller, l’exemple-des Moutons ; fi: justement renommés,- des Ardennes en brance,
paisfant fur des-collines fablonneufes et arides,- mais couvertes de Serpolet; ce qui donne ians
doute à leur chair le goût délicieux qu’on leur connoit et qui les fait fi fort estimer. (I aviod)
Si on veut transporter et cultiver cette - intèresfante plante dans les jardins ,_ on doit
enfoncer fa racine, en terre plus qu’elle ne l’est .ordinairement en plein champ; il faut de plus la
transplanter de teins en tems. (Du Hamel du Monceau.)