
ùeranùim rover-tianum. ^/<?
G E R A N I UM robertianum.
Bec-de ’ grue robertin.
'Pharm. Geranii Robertiani Herba.
Français■ Herbe à Robert.
Allemand. Stinkender Storch- Schnabel, Ruprechts • Kraut.
Anglais. Herb-Robert. ,
Fleurit de Mai jusqu’en Septembre, L quelques anteurs, et ertr autres
Wiw-uenow, difenf qu’elle est feulement annuelle. @.
MONADE.LPJIJE DtCAN PRIE.
Ord. Nat. linn. xtv. Gruinales,
C aractères GÊNÊRiquES. (*) Calice penraphylle H H ve,rs,Æ-, p ° î° ne j l r
taie régulière. Weétaire formé de 5 glandules melhfères, placées à la bafe des 5 plus longues
Etamines; (repréfentées aggrandiés en h, et vues par desfous en c.) d R ^ e s e u Pu-
niques monospermes, barbues, recourbées en forme de bec, et placées vers la bafe du Réceptacle;
barbes ftmples et nues; fans être jamais ni fptrales , m barbues repréfentées ag-
§ian CARTcTèRES SpéciFXQUES. Pédoncules biflores. Feuilles divifées en 3 ou 5 lobes
‘pinnatifides- Pétales entiers, «ne fois plus -longs que les folioles du Calice qui font terminés
par' une barbe ou filet. (Vers e, fc trouve repréfenté un Pétale pris à part.) Les
Robes ou Tuniques des graines font réticulées« ■ ,
Calice qui est velu est marqué de 10 fines ou cannelures, . dont les filiales extérieures,
repréfentées vers Lu. a. No. 1 et 3 portent châcune g les folioles No. net 5
châcunl t , et le No. 4 en porte 2; en tout 10. On voit vers la lettre f. le fruit
mûr avec fes $ Tuniques ouvertes. La Semence g. La Plante a une odeur forte,
désagréable et femblüble à telle du bouc.
VAjasérés. de Goûter, dit en avoir vû dans ce pays une variété à Fleurs blanches.
C roît dans les Bois, les hayes, dans les lieux pierreux et fur les vieux murs.
Bans les Bois de la Frise f , de la Gueldres f , dans ceux 4 ’Harlem f 5 et de la
Bas®. — Autour de F raneicer, près de Sweyns, Peyns, dans les environs de Nimè-,
gue et -ailleurs. I $ , _ . T t
Cette Plante fe trouve ausfi asfez communément dans les Bois et les bosquets muni-
des des Provinces d’UTRËCHT, de Zélande et dans cette partie de celle d’Honi-ANDE»
qui est au fud de la Meuse (Favrod.) " ,, .
H Té crois avoir obfeivé, que fi cette Plante croit dans un heu fec et découvert elle aime
à rougir, et devient même quelques fois d’un rouge très vif dans toutes fes parties, et que,
fi au contraire elle fe trouve dans un lieu humide et ombragé, elle reste ordinairement
verdâtre, du tout -au plus d’un rouge très pâle.(Favrod )
' V ertus. Cette Herbe a une force adftringeante, et on la recommande dans les hae-
morrhagies, la Gravelle, la Jaunisfeet autres -maladies. Neanmoins elle est plus en ufage
comme remede externe contre l’Eréfipèle, les tumeurs dans les mamelles des nources, e t,
e n onguenV contre le Taenia. H -
U s a g e Ojxo.NOMiyra L inné dit que les chevaux et les chèvres veulent bien la mange
r mais, que les moutons et .les cochons 11’y touchent point; c’est ausfi là vraifembiable-
ment la raifon pour là quelle Brugmans la range au nombre des Plantes nuifibles dans les;
prairies. On loue fort la décoétion de~ cette Plante contre les urines fanguinolentes du bétail
• elle enlève ausfi, et détruit les obüru étions qui fe forment dans les voyes urinaires
du Bétail, fi on la lui fait manger avec cto fel ordinaire. (Limn. Erhart.) Les Abeilles
picorent volontiers fur fes Fleurs. (Sw. Abk.) La racine donne à la bière un goût délicieux,
d’après ce que rapporte Gunner. Linné prétend que la Plante étant fraiche et frottée:
a la propriété de chasfer lés Pimaifes.
Dana ce genre ainfi. <pie dans l'JLrodkuii nous avons Mvi Wi£iD£H0w»